Jacques Rivette | EPFL Graph Search

Jacques Rivette est un cinéaste français, né le à Rouen et mort le à . Comme ses camarades de la Nouvelle Vague, Rivette est d'abord critique de cinéma. Avec Éric Rohmer, il fonde la Gazette du cinéma en 1950 avant de rejoindre les Cahiers du cinéma, revue dont il devient rédacteur en chef en 1963. Il passe à la réalisation en 1958 avec Paris nous appartient. Il connaît le succès avec Suzanne Simonin, la Religieuse de Diderot qui sort sur les écrans en 1967 après avoir été dans un premier temps interdit par la censure. Sa carrière décollant, il se lance dans une série de films expérimentaux dans lesquels il laisse une large place aux acteurs soit par le recours à l'improvisation, soit par un travail en amont avec les acteurs sur le scénario et réalise Out 1 : Noli me tangere, un film de plus de douze heures, en 1971, puis Céline et Julie vont en bateau en 1974. À son arrivée à Paris en 1949, il rencontre Jean Gruault dans une librairie de la place Saint-Sulpice. Gruault recommande à Rivette le ciné-club du Quartier Latin, où il rencontre Maurice Schérer, plus connu sous son pseudonyme d'Éric Rohmer. Avec Éric Rohmer, Jean-Luc Godard et Alexandre Astruc, il participe à l'aventure éphémère de la Gazette du cinéma, la revue créée autour du ciné-club du Quartier latin. Il signe son premier article dans les Cahiers du cinéma en 1953 et devient directeur en chef de la revue en 1963. Il occupe le poste jusqu'en 1965 et collabore aux Cahiers jusqu'en 1969. Son activité de critique durant cette époque, à partir du « Conseil des dix des Cahiers du cinéma », est conforme à la revue : une grande admiration pour plusieurs cinéastes (Alfred Hitchcock, Max Ophuls, Fritz Lang, Nicholas Ray, John Ford...) et les anciens de la revue formant la nouvelle vague (Jean-Luc Godard, François Truffaut, Claude Chabrol), et un éreintement constant des cinéastes français dits de la « qualité française » (Jean Delannoy, Claude Autant-Lara, André Cayatte, Julien Duvivier) et des réalisateurs américains aux productions « de prestige » (Delbert Mann, Edward Dmytryk, Robert Wise).

Rhodanie urbaine. Genève 2019-2020

Pascal Pierre Michon, Clément Cattin, Sara Sonia Formery Regazzoni

IMAGINER UN NOUVEAU QUARTIER FLUVIAL A l’heure d’une convergence inédite entre les objectifs de densification à l’intérieur du milieu bâti, de transition écologique et de maîtrise des risques en matière de zones inondables, s’ouvre une ère de réconciliation entre le fleuve et les territoires urbains qu’il traverse. Dans ce contexte, des sites peu valorisés jusqu’à aujourd’hui se révèlent particulièrement propices à la régénération urbaine et à la création de nouveaux quartiers durables. Au-delà des questions propres aux mesures techniques et paysagères liées à la protection contre les crues et à la mutation des activités industrielles, de multiples enjeux urbanistiques et architecturaux questionnent la démarche projectuelle à adopter pour le développement de ces nouveaux quartiers fluviaux. Localisé dans le quartier de la Jonction à Genève, le site retenu pour l’atelier RHODANIE URBAINE 2019-2020 abrite actuellement un dépôt des Transports publics genevois, dont l’emplacement est amené à être questionné dans les prochaines décennies. Secteur singulier de l’agglomération genevoise situé à la confluence du Rhône et de l’Arve, ce quartier constitue un espace particulièrement stratégique pour tisser de nouveaux liens entre la cité et son fleuve. Par une approche multi-scalaire - du projet urbain au détail constructif - l’atelier a permis de faire émerger une quinzaine de visions distinctes, qui mettent en évidence le fort potentiel d’évolution des lieux. Grâce à l’engagement des étudiants et à l’apport enrichissant de multiples intervenants, les résultats obtenus ont pu répondre à un double objectif. D’un point de vue urbanistique, la diversité des solutions proposées nourrit les réflexions sur le caractère spécifique des quartiers fluviaux en transition. D’un point de vue didactique, la démarche a favorisé l’émergence chez chaque étudiant d’un savoir structuré qui, en tant qu’ossature pour la pensée, permettra d’accueillir de multiples autres connaissances académiques et professionnelles.

2020

Rhodanie urbaine. Sion 2018-2019

Martine Laprise, Pascal Pierre Michon, Sara Sonia Formery Regazzoni

RELIER LA VILLE AU FLEUVE Une convergence inédite apparaît aujourd’hui entre les objectifs de densification à l’intérieur du milieu bâti et les stratégies de maîtrise des risques spécifiques aux zones inondables. Il s’ouvre ainsi une nouvelle ère de réconciliation entre les cours d’eau et les territoires urbains qu’ils traversent. Dans ce contexte, des sites peu valorisés jusqu’à aujourd’hui se révèlent particulièrement propices à la régénération urbaine et à la création de nouveaux quartiers s’inscrivant dans une optique de transition vers la durabilité. Au-delà des questions propres aux mesures de protection contre les crues, de multiples enjeux urbanistiques et architecturaux questionnent la démarche projectuelle à adopter pour le développement de ces nouveaux quartiers fluviaux. Durant l’année académique 2018-2019, l’atelier RHODANIE URBAINE a exploré ces enjeux en développant diverses possibilités pour l’évolution d’un secteur situé au sud des voies ferroviaires à Sion. Ancienne zone industrielle en voie de mutation dans les prochaines décennies, délimité au nord par le nouveau campus Energypolis et au sud par le tracé de l’autoroute, ce site est traversé en son cœur par le Rhône et constitue dans ce sens un espace particulièrement stratégique. Par une approche multi-scalaire - du projet urbain au détail constructif - l’atelier a en particulier fait émerger huit visions distinctes, qui mettent en évidence le fort potentiel des lieux. Grâce à l’engagement des étudiants et à l’apport enrichissant de multiples intervenants, les résultats obtenus ont pu répondre à un double objectif. D’un point de vue urbanistique, la diversité des solutions proposées par les étudiants nourrit les réflexions sur le caractère spécifique des quartiers fluviaux en transition. D’un point de vue didactique, la démarche a favorisé l’émergence chez chaque étudiant d’un savoir structuré qui, en tant qu’ossature pour la pensée, permettra d’accueillir de multiples autres connaissances académiques et professionnelles.

2019