Alzey est une ville de 19 082 habitants, chef-lieu de l'arrondissement d'Alzey-Worms en Hesse rhénane, au sud-est du Land de Rhénanie-Palatinat en Allemagne. Alzey compte parmi les Nibelungenstädte, puisque la ville est mentionnée dans le Nibelungenlied par la personne de Volker von Alzey. C’est pourquoi la ville est surnommée Volkerstadt. Haut-Empire À l'époque romaine, Alzey se trouve sur la « rocade » qui longe le limes (ou limite de l'empire romain). C'est un vicus sur la route reliant Bingen et Worms, essentiellement à caractère militaire. Les remparts ont été construits vers 370, date donnée d'après les détails techniques de leur construction - notamment de ce que le mur de fortification incorpore des vestiges antiques, dont une colonne de Jupiter. Des vestiges de caves et de thermes ont été retrouvés à l'emplacement du camp du Bas-Empire, sur un contrefort du Mehlberg à l'est de la ville moderne. Parmi les nombreux bas-reliefs et autels retrouvés l'un d'eux est dédié aux nymphes le 22 novembre 223 par les vicani Altiaienses. Une villa à l'est de la ville est occupée du . Les poteries trouvées sur le site du castrum ou castellum - dont de la céramique sigillée - ont été publiées par en 1916. On a aussi retrouvé des objets en bronze, dont une statuette de Mercure nu sans pétase publiée par Horn en 1972. Des fouilles du castellum d'Alzey par Friedrich Behn, conservateur du musée de Mayence, ont livré un bloc de pierre taillée rectangulaire portant sur chaque face une divinité romaine : Junon, Minerve, Vulcain avec un cerf, et Hercule. Bas-Empire Datant de l'Antiquité tardive, les fondations se trouvant sous l'église Saint-George appartiennent à un édifice de l'époque valentinienne ; ces fondations incluent elles aussi des éléments de monuments religieux païens ( morceaux de taille notable, dont au moins 9 morceaux de colonnes de Jupiter et 22 stèles votives). Le but n'était pas seulement de construire le nouvel édifice mais aussi de détruire les vestiges de religion païenne : les sculptures portées sur les pièces réutilisées sont délibérément abîmées, particulièrement les têtes des dieux antiques.