André Salmon, né le à Paris et mort le à Sanary-sur-Mer, est un écrivain français, poète, romancier, journaliste et critique d'art. Il fut l'un des grands défenseurs du cubisme avec Guillaume Apollinaire et Maurice Raynal. André Salmon naît à Paris, quatrième enfant d'Emile Frédéric Salmon et de Sophie Julie Cattiaux (fille de François-Xavier Cattiaux). Il passe la fin de son adolescence à Saint-Pétersbourg où son grand-père, Théodore Frédéric Salmon, et son père, aquafortistes, graveurs et sculpteurs sont invités de 1896 à 1901. Ainsi parle-t-il couramment le russe. De retour à Paris, il fréquente les soirées de La Plume et rencontre des figures déterminantes : Mécislas Golberg, qui l'influence beaucoup, Picasso, Max Jacob et Apollinaire, qui sont ses amis tout au long de sa vie. En 1908, André Salmon s'installe au Bateau-Lavoir, qu'il quitte ensuite pour Montparnasse. Bien qu’il soit dérouté par l’entreprise de Picasso avec son tableau Les Demoiselles d'Avignon, celui-ci est sa grande référence. C’est Salmon qui permet en 1916 de révéler l'œuvre au public en la présentant à l’exposition du « Salon d'Antin » ; c'est lui qui lui donne son titre définitif. En 1920, dans L’Esprit nouveau, il constate que cette œuvre, « cratère toujours incandescent d’où est sorti le feu de l’art présent [...] commande le départ de la révolution cubiste. » Il soutient aussi Henri Hayden en 1912, Moïse Kisling en 1919. Entretemps, en tant que critique d’art, Salmon mène une action défensive des plus importantes au sein de la presse contre la méfiance quasi générale de la critique. Il écrit tout d’abord, de 1909 à 1910, dans L’Intransigeant, puis cède sa place à Apollinaire. Il intègre alors Paris journal en 1910, sous le pseudonyme de La Palette. Il compose avec Georges d'Ostoya un numéro de L'Assiette au beurre. En 1912, il contrebalance les propos du hargneux Louis Vauxcelles au sein du Gil Blas. De 1913 à 1914, il tient la chronique des Salons avec Apollinaire dans la revue Montjoie ! de Ricciotto Canudo.