Le Libertaire est un journal anarchiste fondé à New York en 1858 par Joseph Déjacque. Le titre disparaît en 1861. Il reparaît en 1892 à Alger, puis de 1893 à 1894 à Saint-Josse-ten-Noode, en Belgique. Le , Sébastien Faure et Louise Michel lancent en France Le Libertaire, hebdomadaire qui deviendra l'un des titres principaux de la presse anarchiste de l'époque avec Les Temps nouveaux et La Sociale.
Le premier numéro du journal Le Libertaire parait à New York le . Son unique animateur est Joseph Déjacque, écrivain et journaliste anarchiste.
Il est poursuivi en France pour par le gouvernement de Louis-Napoléon Bonaparte. La Cour d'assises de la Seine prononce le la destruction de son recueil de poésies, Les Lazaréennes, fables et poésies sociales, et le condamne à deux ans de prison et d'amende. Pour échapper à cette condamnation, il se réfugie d'abord à Bruxelles, puis à Londres, avant de rejoindre Jersey et enfin les États-Unis, où il est réfugié à partir de 1854.
Républicain socialiste, brisé par les massacres de juin 1848, Joseph Déjacque ne tarde pas à radicaliser ses positions et à rejeter toute forme d'autorité, d'exploitation et de privilège économique. Dans La Question révolutionnaire, ouvrage publié en 1854, il attaque la religion, la famille, la propriété, le gouvernement, et s'efforce de démontrer leurs .
Le Libertaire, journal du mouvement social, lui permet d'exposer ce qu'il considère comme la « vraie anarchie », l'« anarchie radicale » fondée sur la « liberté absolue ». Dans le premier numéro, il précise le programme du Libertaire : .
Le titre parait jusqu'en janvier ou .
Le à Alger, Jean Faure publie Le LibertaireL'Éphéméride anarchiste : Le Libertaire - Organe algérien communiste anarchiste]., « organe algérien communiste anarchiste ». Sept numéros sont publiés et diffusés sur tout le littoral africain, d’Oran à Sfax. Mise à part l'annonce de quelques réunions publiques, très peu d'articles traitent de l'Algérie ou du mouvement social local.