Le calicivirus félin, Feline calicivirus, ou le FCV, est une espèce de virus de la famille des Caliciviridae. Il est responsable de la calicivirose chez les chats. C'est l'une des deux infections respiratoires les plus importantes chez les chats, l'autre étant l'herpès virus. Le FCV peut être identifié chez environ 50 % des infections respiratoires félines. Les guépards sont une autre espèce de la famille Felidae exposée à être contaminée naturellement. Des souches du FCV peuvent varier dans leur virulence (c'est-à-dire le degré de pathogénicité au sein d'un groupe ou d'une espèce des micro-organismes, ou des virus, tel que l'on obtient en fonction des taux de fatalité et/ou de capacité de l'organisme à envahir les tissus de son porteur). Étant un virus à ARN, le génome du FCV possède une grande élasticité. Cela le rend plus adaptable aux exigences de l'environnement dans lequel il se trouve. Non seulement cela fait le développement des vaccins contre le FCV plus difficile, mais également permet à ce virus le développement des souches plus virulentes. Il a été démontré que chez les chats qui sont régulièrement infectés, le gène de l'une des protéines principales de la capside (une couche qui entoure le génome) est capable d'évoluer grâce à la sélection positive menée par le système immunitaire, ce qui permet à ce virus d'échapper à la détection par celui-ci. Une forme du FCV est responsable d'une maladie chronique chez les chats qui est particulièrement violente, similaire à la maladie hémorragique virale du lapin (qui est également provoquée par un calicivirus). Ce virus est connu sous le nom de gingivostomatite chronique" (virulent systematic feline calicivirus) (VS-FCV) ou FCV-associated virulent systematic disease (VSD) ("La maladie chronique aiguë associée à FCV"). Cette maladie est provoquée par une attaque virale direct au niveau de l'épithélium et l'endothélium, ainsi qu'au niveau du système immunitaire. Les souches de cette maladie se sont probablement développés indépendamment l'une de l'autre depuis leur découverte.
Pedro Miguel Nunes Pereira de Almeida Reis