2e régiment de marche du 1er étranger

Le de marche du était une unité militaire française de la Légion étrangère qui exista de façon éphémère de 1914 à 1915. Le régiment est créé en à partir d'effectifs du étranger. Le , le régiment est dissout et fusionne avec le de marche du pour former le régiment de marche de la légion étrangère. Création du régiment Le le ministre décide que les étrangers pourront contracter un engagement pour la durée de la guerre. Le RE de Sidi Bel-Abbès reçoit l’ordre du ministère de constituer deux unités afin d’encadrer les dépôt de Lyon, Avignon et Bayonne où les volontaires affluent. L’effectif prévu pour chaque dépôt est de 1 officier, 4 sous-officiers et 22 légionnaires, et doit être exclusivement français ou naturalisé. Les deux demi-bataillons à deux compagnies quittent Sidi Bel-Abbès le et arrivent le en métropole. Le bataillon (9/39/384), chef de bataillon Drouin, et , est destiné au dépôt de Lyon. Le bataillon (10/38/367), capitaine Collet, et , est destiné au dépôt d’Avignon. À leur arrivée, les demi-bataillons constituent chacun un bataillon de 250 hommes (Bataillons A et B) avec les effectifs d’engagés volontaires disponibles dans les dépôts. Lorsque le , le colonel Pein prend le commandement du RM du RE, le régiment compte deux bataillons à quatre compagnies chacun. Premiers combats dans la Marne Le , le régiment part pour le camp de Mailly et est placé sous l’autorité de la du général de Torcy. Le , les deux régiments de marche des et sont mis à la disposition de la et forment une brigade de réserve d’armée intégrée à la Division marocaine. Le le régiment est déplacé dans la Marne à Verzy et occupe les tranchées situées entre Prunay et Sillery (Marne). Arrivé le au camp de Mailly, le bataillon C aux ordres du commandant Noiré et constitué à partir du dépôt de Bayonne, est également mis en ligne au début de à Prunay. De même, le , le bataillon D du chef de bataillon Muller en provenance du dépôt d’Avignon, cantonne à Louvois où il complètera sa formation jusqu’en décembre. Deux de ses compagnies montent au front le dans le secteur des Marquises.