vignette|redresse|Clocher comtois type avec son dôme à l'impériale. Église de Châtelneuf (39). Le clocher comtois est un style de clocher se caractérisant par son aspect de clocher-porche surmonté d'un dôme à l'impériale (parfois en impériale). Il a été édifié en nombre lors de la reconstruction des églises de Franche-Comté au : on compte près de de ce type dans la province, ce qui représente plus du tiers des communes de Franche-Comté. vignette|Église de Montholier : nef et clocher comtois à croix de Malte. Construit sur une base carrée à l'ouest de la nef qu'il domine de plusieurs mètres, le clocher comtois est percé d'un porche à sa base et comporte dans sa partie supérieure une horloge monumentale et des abat-sons au niveau des cloches. Il est surmonté d'un dôme à pans dont les courbes et contre-courbes dessinent des arêtes en forme de S qui se croisent au sommet. Les arêtes à bord relevés forment des arcatures rappelant la forme « archée en croix » de la couronne fermée des empereurs, d'où sa qualification de « clocher à l'impériale ». Plus ou moins étiré, le dôme bombé, souvent à quatre pans, est recouvert en général de fer blanc ou de tuiles vernissées (le dôme de Saint-Jean de Besançon en compte 25 000). Il est dans la plupart des cas surmonté d'un globe en métal qui enferme certains documents sur la construction, puis d'une croix et d'un coq-girouette. Il comporte parfois une lanterne ou un piédouche qui rehausse l'ensemble. La charpente est assez technique avec des pièces courbes sur lesquelles se clouent des voliges qui reçoivent les tuiles plates, les ardoises ou les feuilles de fer blanc ou de zinc. Le choix des tuiles polychromes domine avec une prédominance du rouge/brun et du jaune ; elles dessinent fréquemment des motifs géométriques (losanges, chevrons, triangles...) ou plus rarement figuratifs (calice, croix : un bon exemple est fourni par le clocher de Montholier et sa croix de Malte). Remarque : La couronne du Saint-Empire ne comporte à l'origine qu'un (Encyclopédie Diderot).