Le 501 régiment de chars de combat est une unité de chars, créée le , qui s'est illustrée durant les deux conflits mondiaux et en Indochine entre 1945 et 1946 avec un escadron de marche. De 1918 à 1940, en raison de la doctrine d'emploi des chars de l'armée française, le régiment était rattaché à l'arme de l'infanterie, et ne faisait donc pas partie de la cavalerie. Ses subdivisions n'étaient ainsi pas des escadrons mais étaient des compagnies. Il participe notamment aux campagnes gaullistes de la France libre et à la libération de la France au sein de la division blindée du général Leclerc. Amalgamé un temps au RCC avec lequel il forme le 501-503 régiment de chars de combat, le régiment, stationné à Mourmelon, a repris son nom le . 1916 : création de l'artillerie d'assaut 1918 : création du d'Artillerie Spéciale ( RAS) 1920 : devient le de Chars de Combat ( RCC) 1939 : le régiment devient le de Bataillons de Chars ( GBC) 1940 : dissolution du GBC 1940 : de chars des FFL 1943 : nouvelle création du RCC 1994 : amalgamé au RCC, il devient le 501-503 régiment de chars de combat (501-503 RCC) 2009 : dissolution du GE 503, le régiment reprend le nom de RCC vignette|Char Schneider du groupement en mai 1918 Le , sous les ordres du chef d'escadron Bossut, 132 chars Schneider attaquent à Berry-au-Bac. À partir de ce premier groupement de chars, est créé le , le d'artillerie d'assaut ( RAS). Le RAS, renommé par la suite RCC, est la première unité formée selon la nouvelle organisation des troupes blindées début 1918. Il était composé initialement du groupement I constitué de chars Schneider et des et de chars légers ( et BCL), créés respectivement les et au camp de Champlieu, et équipés de chars Renault FT. Le , formé le à Champlieu, est initialement affecté au RAS puis est transféré au à compter du . Chaque bataillon de chars légers comprenait trois compagnies numérotées à partir de 301.