Les noms d'Armées blanches, Armée blanche (en russe : Бѣлая Армiя/Белая Армия, Belaïa Armia), Mouvement blanc (Бѣлое движенiе/Белое движение, Beloïe dvijenie) ou, tout simplement Blancs (Бѣлые/Белые, Belye), désignent les armées russes, formées après la révolution d'Octobre 1917, luttant contre le nouveau pouvoir soviétique. Pendant la guerre civile russe elles combattirent l'Armée rouge, de 1917 à 1922. L’expression « armées blanches » aurait été une convention permettant , d’une part, et qui ordinairement désigne , d’autre part, à savoir : au sud : l’Armée des volontaires (décembre 1918-février 1920) ; puis son héritière l’armée du Sud de la Russie (février-novembre 1920) ; à l’est : l’armée de l’amiral A. Koltchak (octobre 1918-janvier 1920) au nord : les armées des généraux N. Ioudénitch et I. Miller. L'homme politique français Jean-Jacques Marie insiste longuement sur ce qui sépare les différents combattants regroupés au sein de cette , et aux divergences profondes et aux objectifs politiques opposés (restauration, république, assemblée constituante de novembre 1917, nouvelle assemblée constituante, etc.), souvent évasifs pour ce qui est des monarchistes. L'origine du nom est peu claire et fortement contestée : ce serait les Rouges (les communistes) qui leur aurait attribué ce nom en raison de la guerre civile finlandaise, alors province russe, de la révolution russe de 1905, ou encore de la bande blanche du drapeau tricolore tsariste, d'une organisation secrète d'officiers contre-révolutionnaires créée à Petrograd à la mi-octobre 1917 par Mikhail Alekseïev ou de la décision prise par L. Kornilov d'imposer une bande ou une cocarde blanche sur la casquette des officiers. L'origine du nom se trouverait plus simplement dans la Révolution française, durant laquelle les armées royalistes étaient surnommées « Armées blanches ». Selon Dominique Venner, les armées blanches sont les combattants issus de tous les partis et groupement politiques opposés au pouvoir bolchevik, de l’extrême droite aux socialistes-révolutionnaires, à l’exclusion des anarchistes.