La critique littéraire est l'étude, la discussion, l'évaluation et l'interprétation de la littérature. Elle peut prendre la forme d'un discours théorique s'appuyant sur la théorie de la littérature ou bien d'un discours plus circonstancié, de présentation ou de compte rendu d'une œuvre littéraire (souvent sous une forme journalistique lors de sa parution). Ces deux acceptions ne sont pas diamétralement opposées bien que la seconde se distingue par le jugement qu'elle porte sur les œuvres étudiées.
Aristote passe pour l’initiateur de la critique littéraire, selon le Discours LIII de Dion de Pruse. L'académicien Félicien Marceau considère que le pastiche est la forme supérieure de la critique littéraire, ce qui peut parfaitement se concevoir si l'on pense à la notion d'imitation chère aux anciens.
Au siècle, Charles-Augustin Sainte-Beuve invente la critique littéraire contemporaine qui inspire directement l'empirisme organisateur de Charles Maurras. Mais au début du siècle, Marcel Proust conteste la légitimité de l'intentionnisme de l'auteur.
Dans les années 1950, le théoricien heideggerien de la littérature, Beda Allemann, souhaite « détruire même les implications philosophiques qui constituent explicitement ou non le fondement du travail de la critique littéraire ».
Dans les années 1960, le mouvement structuraliste de la « nouvelle critique » se développe autour des figures de Gérard Genette et Roland Barthes, pour qui la critique littéraire, par l'étude théorique des formes littéraires, se fait elle-même littérature.
(Voltaire).
(Musset).
( Flaubert).
Nouvelle critique (littérature)
New criticism
Critique arabe classique
Critique d'art
Northrop Frye
Thème (littérature)
Théorie critique
(fr) Critiques de livres d'Histoire
Cet article est en partie tiré de ces sources :
Bruno Vercier, Anne Maurel, La Critique, Hachette Éducations, 1994.
Gérard Gengembre, Les grands courants de la critique littéraire, Seuil, 1996.
Michel Jarrety, La critique littéraire française du , PUF, coll. « Que sais-je ? », Paris, 1998.