Les Powhatans sont une ancienne confédération de tribus algonquiennes d’Amérique du Nord ayant vécu dans l’Est de l'actuelle Virginie.
La confédération fait partie des premières tribus amérindienne à avoir des rapports continus avec des Européens : c'est là que fut installée en 1607 la première colonie permanente d’Angleterre : Jamestown. À cette époque, entre et vivaient dans cette région.
Entre la fin du et le début du un mamanatowick (chef suprême), nommé Wahunsenacawh, rassemble une trentaine de tribus vivant dans l'est de la Virginie, dans un territoire appelé Tsenacommacah. Chacune possède son propre weroance (chef), mais doit payer un tribut à Wahunsenacawh. Ce dernier est nommé par les Anglais « Chef Powhatan ».
Une première guerre oppose les colons et la confédération powhatan entre 1610 et 1614. La paix est scellée en avec le mariage entre Pocahontas, la fille de Wahunsenacawh, et le colon John Rolfe.
Après la mort de Wahunsenacawh en 1618, l'hostilité envers les colons s'intensifie sous le commandement de son successeur, Opchanacanough. Ses tentatives de faire partir les anglais se soldent par des échecs. Il mène une attaque en , tuant 347 colons. Les Anglais, en représailles, s'attaquent aux récoltes et brûlent des villages. Malgré les tentatives de pourparler et de cessez-le-feu, les hostilités s'enchaînent jusqu'en 1632. Les douze années suivantes marquent une pause dans le conflit.
thumb|right|La ligne rouge marque la frontière entre la colonie et les Amérindiens selon le traité de 1646. Le point rouge est Jamestown.
Entre 1644 et 1645, la guerre reprend. Les Anglais s'emparent de la dernière forteresse powhatan, brisant ainsi définitivement la confédération, déjà affaiblie par l'apport de maladie de l'ancien monde (rougeole, variole...).
En manque de main d’œuvre, les colons font venir jusqu’en 1700 environ africains. Après la révolte de Nathaniel Bacon contre les Amérindiens en 1676, les Anglais réduisent ces derniers en esclavage.