Concept

Concile de Hiéreia

Résumé
thumb|right|Constantin V dirigeant les travaux de destruction des images (Miniature de la Chronique de Constantin Manassès, ). Le concile de Hiéreia est le premier concile iconoclaste convoqué du 10 février au 8 août 754 dans le palais suburbain de Hiéreia sur la rive asiatique du Bosphore ; l'empereur Constantin V y fit entériner la condamnation de la production et de la vénération des images (Iconoclasme). Il est également connu comme « Concile de Constantinople V », ou par ses opposants comme le « Conciliabule ». Période iconoclaste de l'Empire byzantin thumb|left|Portraits de Léon III (à gauche) et Constantin V (à droite) sur un solidus. L’opposition à la représentation artistique du Christ, de sa Mère et des saints n’était pas nouvelle. Dans les premiers siècles, les chrétiens hésitaient à reproduire l’image de la personne du Christ, lui préférant sa représentation sous forme symbolique (le XΡ de Constantin ou l’agneau offert pour la rédemption des péchés des hommes). Cette opposition s’était développée dans la partie orientale de l’empire où divers évêques d’Asie Mineure comme Eusèbe de Césarée (né vers 265 et mort le 30 mai 339), le métropolite Thomas de Claudiopolis et surtout l’évêque Constantin de Nacolée avaient déjà condamné le culte des images. Surtout dans la partie occidentale de l’empire, le culte des images avait pris une telle importance que l’on voyait souvent en elles des « doubles » des saints qu’elles devaient représenter et on leur attribuait divers miracles comme le don de la parole, le suintement d’huile ou de sang. Quelques années avant la proclamation de l’iconoclasme, on croyait fermement que le portrait de la Vierge attribué à saint Luc et conservé au monastère d’Hodegon près des murs de Constantinople émettrait, paradé sur les murailles, une lumière aveuglante ou des flammes qui consumeraient les assaillants. Une première période eut lieu sous le règne de Léon III (r. 717-741) mettant aux prises les iconoclastes (εικονοκλάσται, littéralement « briseurs d’images ») et les iconodoules (εικονόδουλοι, littéralement « serviteurs des images ») appelés par dérision « iconolâtres » (εικονολάτραι).
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