Kepa Akixo dit Zigor, est un sculpteur, photographe, peintre et poète né en 1947 à Aretxabaleta (Guipuscoa), au Pays basque espagnol. Ses carnets de poésie sont publiés dès 1973. Il parcourt le monde jusqu’en 1982 en tant que reporter photographe pour de grands magazines et pour l'agence Capa press. En 1983, il décide de s'adonner totalement à la sculpture et s’inscrit rapidement dans le sillage des grands sculpteurs basques contemporains. Zigor puise son inspiration dans la nature, dont il renouvelle le mouvement originel d’un chaos qui s’organise. Sculptures, photographies, peintures et poèmes se font écho et donnent à ressentir la puissance archaïque et universelle d’une terre et d’une humanité reliées par les racines. Kepa Akixo, naît en 1947 et grandit dans un petit village montagnard du Pays Basque sud, en Guipuscoa. Enfant terrible, peu convaincu par l’école, il rejoint le Petit séminaire de Saturraran à l’âge de onze ans où il découvre l’océan et les textes bibliques. Cette rencontre avec l’eau et les écritures sacrées, leur métaphysique et leur profondeur, est déterminante dans le parcours autodidacte de Zigor. A 14 ans, il travaille dans un atelier comme ajusteur tourneur et excelle en pelote basque. Ses réflexes d’ouvrier puis de pelotari ont une incidence sur le geste artistique à venir, comme un élan renouvelé du mur à l'œuvre. S’ensuivent plusieurs années de militantisme en pleine période du franquisme, durant lesquelles Kepa Akixo s’engage pleinement dès l’âge de 16 ans. Aux textes spirituels s’ajoutent ceux de la résistance pour un Pays Basque libre, dans son entité et sa langue. Cette période donne son nom à l’artiste, Zigor (le fouet, en langue basque) et raconte les racines d’une poésie organique, là où la fragilité révèle ce qu’elle a de plus solide, qu’il s’agisse de la nature, de la forme ou de l'homme. C’est au début des années 1970 que Zigor publie ses premiers carnets poétiques en langue basque. Il est édité depuis chaque année dans les revues basques Poesiaren hatsa et Maiatz.