Marie Parmentier (1905-1941), plus connue sous son nom d'épouse Marie Hackin, souvent appelée Ria Hackin, est une archéologue et résistante française de la Seconde Guerre mondiale. Officier des Forces françaises libres, elle participe à l'organisation du Corps des volontaires françaises au sein de la France libre. Disparue en mer à la suite d'un torpillage, elle est faite compagnon de la Libération à titre posthume et reçoit la croix de guerre 1939-1945 avec palme. Marie, Maria (tel qu'orthographié sur la table décennale des actes d'état civil de la commune de Rombas) ou Ria Parmentier, fille d'un employé luxembourgeois, naît à Rombas le , alors que la Moselle est allemande. Marie Parmentier effectue des études d'archéologie à l'École du Louvre, à Paris. En 1923, elle épouse l'archéologue et philologue Joseph Hackin, directeur du musée Guimet, et elle devient alors Française. Durant un voyage au Moyen Orient au début des années 1920, le couple rencontre l'archéologue Alfred Foucher (avec lequel son mari travaille) et son épouse Ena. En 1937, sous la direction de son mari, Marie Hackin dirige un des deux chantiers de fouilles à Begrâm en Afghanistan. Elle y découvre le trésor de Begrâm. Elle réalise également un film documentaire sur les sites archéologiques et leur région. En 1939, le couple se trouve à Bombay où Joseph Hackin est en mission. Dès , Joseph Hackin télégraphie son ralliement au général de Gaulle. Arrivé à Londres en , il est chargé de coordonner les relations entre divers comités de la France libre de par le monde. Marie Hackin rejoint la France libre, avec le grade de sous-lieutenant, le . Elle est l'adjointe de Simonne Mathieu et contribue à organiser le corps féminin de la France libre, le Corps des volontaires françaises. Le général de Gaulle ayant nommé Joseph Hackin « délégué de la France libre » en Inde, elle est désignée pour partir avec lui. Les époux Hackin embarquent sur le cargo Jonathan Holt, en . Le cargo parti de Liverpool est torpillé au large des Îles Féroé.