Exercitatio Anatomica de Motu Cordis et Sanguinis in Animalibus
Résumé
Exercitatio Anatomica de Motu Cordis et Sanguinis in Animalibus («Exercice anatomique sur le mouvement du cœur et du sang chez les animaux»), communément appelé De Motu Cordis, est le travail le plus connu du médecin William Harvey. Le livre a d'abord été publié en 1628 et a établi la circulation du sang.
C'est un point de repère dans l'histoire de la physiologie. Tout aussi important que sa substance était sa méthode. Harvey a combiné des observations, des expériences, des mesures et des hypothèses de manière extraordinaire pour arriver à sa doctrine. Son travail est un modèle de son genre. Il a eu une influence immédiate et de grande portée sur ses contemporains.
Dans le De motu cordis, Harvey a étudié l'effet des ligatures sur le flux sanguin. Le livre a également soutenu que le sang a été pompé autour du corps dans une « double circulation », où après avoir été renvoyé au cœur, il est recyclé dans un système fermé vers les poumons et vers le cœur, où il est retourné à la circulation principale.
Le De Motu Cordis est publié à Francfort en 1628. Écrit en latin, l'ouvrage sera traduit en français par Charles Richet en 1869.
L'ouvrage, relativement bref, se compose de 17 chapitres. Dans la première partie, les cinq premiers chapitres du livre, Harvey expose ses idées sur le mouvement du cœur et du sang comme il faisait jusque-là dans ses leçons d'anatomie.
Il commence par montrer les incohérences et contradictions de Galien sur les mouvements de l'air et du sang vers le cœur. Il se demande comment la valve mitrale pourrait permettre aux vapeurs du corps (air vicié) de revenir par la veine pulmonaire, mais pas au sang ; et comment l'air pur et l'air vicié pourraient se trouver séparés sans se mélanger dans la veine pulmonaire ; d'autant plus que l'ouverture de cette veine ne montre que du sang.
Il décrit ensuite ce qui peut être vu et démontré par l'observation anatomique : le mouvement et l'action des oreillettes et des ventricules, et l'existence d'un passage sanguin dans les poumons.
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La circulation pulmonaire, appelée aussi petite circulation, est une partie de l'appareil cardiovasculaire dont la fonction est d'amener par l'artère pulmonaire le sang veineux (sang pauvre en oxygène et riche en gaz carbonique) au contact des alvéoles pulmonaires pour le réoxygéner totalement puis de renvoyer ce sang au cœur par les veines pulmonaires. Cette petite circulation qui renouvelle les gaz du sang se distingue de la grande circulation (appelée aussi circulation systémique).
La théorie médicale des premiers Grecs prolonge la conception indo-européenne des « trois médecines » étudiée par Emile Benveniste (Le vocabulaire des institutions indo-européennes, Paris, 1969) : « par la formule, par la plante, par le couteau ». Elle a suivi l'évolution de la société héroïque des proto-hellènes, puis de la cité classique stabilisée, enfin de l'oecumène. La médecine en Grèce antique est plus connue à partir de l'époque homérique. Elle connaît un nouvel essor dans une société complexe au avec Hippocrate.
Galien (en grec ancien : Γαληνός / Galênós ; en latin : Claudius Galenus), né à Pergame en Asie Mineure en 129 et mort vers 201, est un médecin grec de l'Antiquité qui exerça à Pergame et à Rome où il soigna plusieurs empereurs. Auteur prolifique, il demeure dans l'histoire un personnage qui sut allier une puissance spéculative et une recherche passionnée des réalités médicales. En s'appuyant à la fois sur la raison (logos) et l'expérience (empeiria) qu'il appelle « ses deux jambes », il s'est efforcé tout au long de sa vie de construire un système explicatif global rassemblant les parties de l'art médical.