Concept

Datation par luminescence stimulée optiquement

Résumé
La datation par luminescence stimulée optiquement (LSO ou OSL pour « Optical Stimulated Luminescence dating » pour les anglophones) désigne un groupe de techniques de datation mesurant le délai écoulé depuis le moment où certains minéraux ont pour la dernière fois été exposés au soleil ou à une chaleur importante. C’est l’une des techniques de datation par la thermoluminescence. Elle permet aux géologues et archéologues et à des experts en Histoire de l'art de dater le moment ou ces minéraux ont été enfouis (ou transformé en ciment ou mortier « historique » par exemple dans le cas d’une construction ou d'une réparation ancienne. (Il faut cependant que le mortier n’ait pas été exposé à de fortes températures (foyer, cheminée, mortier de four, ou exposition à un incendie)). Cette méthode (comme toutes les autres) ne vaut qu'une certaine période maximale de temps (variant selon la nature du matériau analysé) et une condition est que les objets étudiés n’aient jamais subi une quelconque irradiation artificielle (rayons X, exposition à des neutrons...) ou source secondaire de forte chaleur avant l'analyse par thermoluminescence LSO. Cette méthode de datation s’appuie sur deux grands moyens de stimuler (et mesurer) la luminescence, dont : la luminescence stimulée optiquement (LSO) à proprement parler ; une méthode proche, mais basée sur l'infrarouge (dite IRSL pour Infrared stimulated luminescence). C’est une méthode complémentaire à la datation par thermoluminescence (TL) qui nécessite, elle, de chauffer l’échantillon. La notion Anglophone d’« Optical dating » se réfère à l’OSL et à l’ IRSL mais pas à la TL. Dans les cas idéaux la précision est très bonne. En cas de doute, on cherche à lever les incertitudes de mesures par intercomparaison et intercalibration et en croisant plusieurs méthodes de datation. En 1663, Sir Boyle observa une lueur en réchauffant un diamant dans l'obscurité au contact de son corps. Vers 1930 des physiciens du solide (ex : Urbach et Frisch) découvrent et étudient l’existence de « pièges à électrons » dans les cristaux.
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