vignette|Manifestations du mouvement Black Lives Matter à Oakland (Californie) en 2014. Le mouvement est considéré comme à l'origine de l'utilisation du mot « woke ».
vignette|Marcia Fudge, représentante au Congrès, avec un t-shirt en 2018 (« restez en éveil : votez »).
Le terme anglo-américain woke (« éveillé ») désigne le fait d'être conscient des problèmes liés à la justice sociale et à l'. En raison de son adoption croissante au-delà de ses origines afro-américaines, le terme est devenu une expression fourre-tout utilisée pour dénigrer des idées progressistes, souvent centrées sur la défense des droits de groupes minoritaires et portées par des courants universitaires comme la critical race theory (« théorie critique de la race »), qui visent à promouvoir la justice sociale. Celles-ci incluent le mouvement Black Lives Matter et des formes connexes d'antiracisme, ainsi que des campagnes sur les questions relatives à la condition féminine (comme le mouvement #MeToo) et aux droits LGBT. L'expression « capitalisme éveillé » (« woke capitalism ») a été inventée pour décrire les entreprises qui expriment leur soutien à ces causes.
Dans les années 2020, l'extrême droite, une partie de la droite et une partie de la gauche partisane d'une « laïcité offensive » de plusieurs pays occidentaux utilisent le terme « woke » pour fustiger divers mouvements et idées progressistes. Selon eux, le « courant woke » alimenterait l'intolérance à l'égard d'opinions différentes et porterait atteinte à la liberté d'expression notamment via la cancel culture. C'est ainsi devenu un terme désignant ceux qui militent contre diverses discriminations.
Le terme « woke » provient du verbe anglais « wake » (réveiller), pour décrire un état « d'éveil » face à l'injustice. Il est parfois utilisé en anglais vernaculaire afro-américain dans l'expression stay woke (en français : « rester éveillé(s) » ou « reste(z) éveillé(s) », selon le contexte) : en effet, woke est alors utilisé à la place de woken, la forme habituelle du participe passé de wake.
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La cancel culture (de l'anglais cancel, « annuler »), aussi appelée en français culture de l'effacement ou culture de l'annulation, est une pratique apparue aux États-Unis consistant à dénoncer publiquement, en vue de leur ostracisation, des individus, groupes ou institutions responsables d'actes, de comportements ou de propos perçus comme inadmissibles. Une autre désignation est call-out culture (de l'anglais call out, « dénoncer »).
Les guerres culturelles désignent des débats profonds qui s’intensifient depuis les années 1960 au sein de la société américaine et qui concernent des enjeux moraux. Ces débats sont marqués par une polarisation du public autour de positions immuables fondées sur des conceptions opposées de l’ordre moral et culturel. Ils concernent des enjeux tels que le droit à l’avortement, les droits des homosexuels, l’éducation publique, la discrimination positive, le financement public des arts et le système de justice.
La , les milléniaux (de l’millennials) ou les millénariaux regroupent l'ensemble des personnes nées entre le début des années 1980 et la fin des années 1990. Plus précisément, elle débuterait en 1984 et se terminerait en 1996 selon un article paru dans la revue Harvard Business Review. Selon Statistique Canada, la génération Y débuterait encore plus tôt en 1972 et jusqu’en 1992. Ils succèdent à la génération X et précèdent la génération Z.