Raciolinguistics examines how language is used to construct race and how ideas of race influence language and language use. Although sociolinguists and linguistic anthropologists have previously studied the intersections of language, race, and culture, raciolinguistics is a relatively new focus for scholars trying to theorize race throughout language studies. Geneva Smitherman credits H. Samy Alim for the coinage of the new term, discussed at length in the 2016 book by Alim, John R. Rickford and Arnetha F. Ball which compiled raciolinguistic research. In their work, raciolinguists incorporate intersectionality in theorizing how various identities (e.g. gender, ethnicity, nationality) within a group and/or an individual influence lived experiences of race. Nelson Flores and Jonathan Rosa also used the term in their discussion of "appropriateness" in American language and education.
Drawing from sociolinguistics and linguistic anthropology, raciolinguistics focuses on race and its relation to language. A central concern of raciolinguistics is to understand the complex meanings and implications of speech coming from a racialized subject. The field also explores how the relationship between race and language impacts domains like politics and education.
In their critique of American language education, Nelson Flores and Jonathan Rosa argued that the standardization of "appropriate" language in American schooling creates different experiences for racialized students. "Appropriate" language, defined by the language of the dominant culture, is a construction of raciolinguistic ideologies that uphold certain linguistic practices as normative and others as deficient. These ideologies are defined by the white listening or speaking subject in that "language-minoritized students [are expected] to mimic the white speaking subject while ignoring the raciolinguistic ideologies that the white listening subject uses to position them as racial Others".
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L'idéologie linguistique est un concept utilisé principalement en anthropologie (en particulier en anthropologie linguistique), en sociolinguistique et dans les études transculturelles pour caractériser un ensemble de croyances et de sentiments à propos de la place du langage dans la société. Lorsqu'elles sont reconnues et explorées, les idéologies linguistiques révèlent les relations entre les croyances des locuteurs envers leur langue et le système socioculturel dans lequel ils évoluent, illustrant comment leurs représentations sont travaillées et enracinées par ce contexte social.
L'anthropologie linguistique est l'étude interdisciplinaire qui analyse l’influence de la langue sur la vie sociale. C'est une branche de l'anthropologie qui tire son origine de l'étude des langues en voie de disparition et qui s'est développée depuis un siècle pour englober presque tous les aspects de l'emploi et de la structure de la langue. L'anthropologie linguistique examine la façon dont la langue façonne la communication, forme l'identité sociale et l'appartenance à un groupe, met en place des idéologies et croyances culturelles à grande échelle, et développe une représentation culturelle commune des mondes naturel et social.
La sociolinguistique étudie la relation entre les phénomènes sociaux et les phénomènes linguistiques, pour une meilleure appréhension de l’acte langagier. Il est vrai que pour étudier un phénomène linguistique, il faut le mettre dans son contexte social sinon, son analyse et son explication seraient boiteuses, par exemple : la situation professionnelle, le sexe, l'âge, l'appartenance ethnique, le niveau d'études, ...