Yōkaivignette|upright=1.2|Ukiyo-e estampe d'un yōkai d'Aotoshi Matsui. Les sont un type de créatures surnaturelles dans le folklore japonais. Ils sont souvent représentés comme des esprits malfaisants ou simplement malicieux démontrant les tracas quotidiens ou inhabituels. Le mot yōkai est composé des kanjis 妖, « attirant », « ensorcelant » ou « calamité », et 怪, « apparition », « mystère », « méfiant ».
Tengu (folklore)Les sont un type de créatures légendaires de la religion populaire japonaise, et ils sont aussi considérés comme des dieux shinto (kami) ou comme des yōkai. Bien que leur nom contienne le mot « chien » comme le démon chinois Tiāngǒu, les tengu, à l'origine, prenaient la forme de rapaces, et ils sont traditionnellement représentés avec des caractéristiques à la fois humaines et aviaires. Les plus anciens tengu sont dépeints avec des becs, mais ce trait a souvent été humanisé en un nez anormalement long, qui est actuellement largement considéré comme la caractéristique définissant le tengu dans l'imaginaire populaire.
Kappa (mythologie)vignette|Kappa, d'après un dessin du . vignette|Un kappa, dessin de 1836. Le est un monstre du folklore japonais, décrit comme un génie ou un diablotin d'eau. Il est réputé pour chercher à attirer les humains ou les animaux dans l'eau. Les kappa ont l'apparence de tortues anthropomorphes, parfois avec une bouche en forme de (ou à l'apparence de) bec et le sommet de leur crâne est légèrement creusé, entouré de cheveux. Cet affaissement est rempli d'eau, liquide duquel ils tirent leur puissance.
YūreiDans les croyances populaires japonaises, la mort d'une personne et la disparition de son enveloppe charnelle (nikutai) ne signifie pas nécessairement la montée au paradis. En effet, certaines personnes qui ont laissé sur terre des chagrins, des colères, ou des regrets, ne peuvent pas quitter ce monde, et l'on dit de leurs âmes, les , qu'elles apparaissent aux personnes touchées par le sort. Ils fleurissent depuis des temps anciens dans les contes fantastiques (kaidan, d'où le film Kwaidan).
Japanese folkloreJapanese folklore encompasses the informally learned folk traditions of Japan and the Japanese people as expressed in its oral traditions, customs, and material culture. In Japanese, the term minkan denshō is used to describe folklore. The academic study of folklore is known as minzokugaku. Folklorists also employ the term minzoku shiryō or "folklore material" to refer to the objects and arts they study. Shinto Men dressed as namahage, wearing ogre-like masks and traditional straw capes (mino) make rounds of homes, in an annual ritual of the Oga Peninsula area of the Northeast region.
Mythologie japonaiseLa est l'ensemble des légendes et des mythes du Japon. Les mythes japonais principaux, comme c'est généralement accepté de nos jours, sont d'origine shintoïste, basés sur le Kojiki et d'autres ouvrages complémentaires. Le Kojiki est le plus ancien recueil de mythes et légendes et d'histoire du Japon. Le Shintōshū explique la genèse des déités par une approche bouddhiste. Les Fudoki, le Hotsuma Tsutae et le Nihon shoki, quant à eux, contiennent des versions relativement différentes de cette mythologie.
Art japonaisvignette|Le jardin japonais du Musée d'Art Adachi fondé en 1970 (Adachi Zenko, 1899-1999).Collection d'art moderne japonais depuis Yokoyama Taikan (1858-1968) Lart japonais couvre de nombreux domaines, dont l'architecture japonaise, la peinture japonaise, l'estampe ukiyo-e et la sculpture, la céramique japonaise, l'art du jardin japonais, l'art de la laque japonaise et les arts du textile (dont le kimono) ainsi que l'art contemporain japonais, sous toutes ses formes, avec le manga et lanime qui font tous l'objet de cet article.
Shintoïsmethumb|200px Le ou shintoïsme () est un ensemble de croyances datant de l'histoire ancienne du Japon, parfois reconnues comme religion. Elle mêle des éléments polythéistes et animistes. Il s'agit de la plus ancienne religion connue du Japon ; elle est particulièrement liée à sa mythologie. Le terme « shintō », lecture sino-japonaise, ou kami no michi, apparut pour différencier cette ancienne religion du bouddhisme venu de Chine en 538, lorsque le roi coréen de Baekje offrit au souverain japonais (cour du Yamato) une image du Bouddha Çakyamuni.