vignette|L'utilisation de missiles anti-navires est un des éléments courants de la stratégie A2/AD.
Les stratégies A2/AD signifient « déni d'accès et interdiction de zone » (en anglais, Anti-Access / Area Denial). Ce sont des stratégies mises en place pour empêcher un adversaire à la fois de pénétrer et de manœuvrer dans une zone, en y créant des bulles antiaériennes et antinavires. Ces stratégies sont théorisées par le « Center for Strategic and Budgetary Assessment » en 2003 aux États-Unis. Cette théorisation se fait dans le contexte de développement de capacité asymétrique contre la supériorité américaine. L'expression se diffuse largement après son utilisation dans le cadre de la politique du pivot Asie-Pacifique du président Barack Obama.
Dans l’espace terrestre, différents équipements et armes sont mis en place dans le cadre de cette stratégie.
Les mines terrestres : elles permettent de créer une limite difficilement franchissable pour des forces adverses, mais peuvent également être utilisées pour limiter et entraver leur mobilité dans un théâtre d’opérations (IED).
Missiles balistique / Artillerie : l’emploi de tir de missiles ou de l’artillerie par la délivrance de feu, notamment par tir de barrage. Dans le cadre d’un emploi dans une zone, elle peut faire peser une menace permanente contre une force adverse.
NRBC-E : les armes nucléaires, radiologiques, biologiques, chimiques et explosives peuvent également servir pour faire du déni de zone en tant qu’agent durable. Cependant, de nombreuses armes NRBC notamment chimiques n’ont pas d’effet réel sur la zone et n’ont pas de valeur tactique, mais un important impact psychologique.
Obstacle physique : plus traditionnels, les barbelés ou des hérissons tchèques peuvent être des éléments efficaces pour ralentir ou empêcher un ennemi de pénétrer dans une zone.
Mines navale : il en existe différents types (orin, fond, dérivante, rampante ou lubion). Elles peuvent être fixes pour empêcher la navigation dans les eaux ou bien être dérivantes pour faire planer une menace permanente dans une zone contre une flotte adverse.
Cette page est générée automatiquement et peut contenir des informations qui ne sont pas correctes, complètes, à jour ou pertinentes par rapport à votre recherche. Il en va de même pour toutes les autres pages de ce site. Veillez à vérifier les informations auprès des sources officielles de l'EPFL.
redresse=0.8|vignette|Symbole actuel des armes chimiques dans les forces armées des États-Unis. redresse=0.8|vignette|Attaque au gaz durant la Première Guerre mondiale. redresse=0.8|vignette|Affiche de la Première Guerre mondiale alertant sur les risques de gaz de combat : le phosgène, à l'odeur de foin fraîchement coupé ou de maïs frais ; la chloropicrine, à l'odeur de papier tue-mouches ; le diphosgène, à l'odeur de foin moisi. redresse=0.8|vignette|Ogive de missile sol-sol Honest John ouverte pour montrer les sous-munitions M139 devant contenir du sarin.
vignette|L'utilisation de missiles anti-navires est un des éléments courants de la stratégie A2/AD. Les stratégies A2/AD signifient « déni d'accès et interdiction de zone » (en anglais, Anti-Access / Area Denial). Ce sont des stratégies mises en place pour empêcher un adversaire à la fois de pénétrer et de manœuvrer dans une zone, en y créant des bulles antiaériennes et antinavires. Ces stratégies sont théorisées par le « Center for Strategic and Budgetary Assessment » en 2003 aux États-Unis.
Le déminage est un ensemble d'actions visant à l'élimination des mines terrestres ou navales d'une zone. Au sens large et par extension, il s'agit de la recherche, neutralisation, enlèvement et stockage ou destruction des munitions, mines, pièges, engins et explosifs susceptibles de poser des problèmes pour la sécurité ou l'environnement. On distingue deux types de déminage, celui militaire et celui du déminage humanitaire. Dans le cadre de la reconstruction qui a suivi la Première Guerre mondiale, on parlait plutôt de « désobusage ».
Explore les origines et les critiques de la gamification, en discutant de son évolution des jeux de productivité aux jeux appliqués et l'utilisation d'éléments de conception de jeu dans des contextes non-jeu.