thumb|Ensembles-pyjamas d'Yves Saint Laurent (rouge et vert, à gauche, vers 1970) et Halston (bleu, à droite, 1976). Les années 1970 voient de profonds changements dans la mode par rapport à la décennie passée. Alors que Londres insufflait les tendances de la mode des années 1960, New York et les États-Unis deviennent le centre de la mode. Globalement, deux courants dominent le monde occidental : les vêtements fantaisie représentant une mode permissive et les tenues faciles à porter, dans la lignée du prêt-à-porter. Les vêtements unisexes se répandent avec, en premier lieu, le jeans. Plusieurs styles marqués et anti-conformistes se succèdent en quelques années, tels ceux issus du mouvement hippie, du punk, du glam-rock ou du disco. Des créateurs de mode sont au premier plan comme le français Yves Saint Laurent ou l'américain Halston. vignette|redresse|droite|En 1971, hotpants et pantalons serrés à la taille sont populaires. Dès l'été 1970, la mini-jupe est passée de mode : la jupe revient, soit mi-longue s'arrêtant aux mollets, soit sous forme de maxi-jupe. La ligne féminine est alors plus longiligne et moins rigide, la mode doit être « pratique » et « passe-partout », le pantalon est courant et le tailleur-pantalon fréquent. Le Hot pants, short extrêmement court, tente de s'imposer mais se voit finalement réservé à quelques audacieuses. Le jeans, de styles variés mais souvent unisexes, touche toutes les générations même s'il est alors plutôt réservé aux jeunes. Les chaussures à plateforme, empêchant les jupes longues et pantalon à pattes d'éléphant de toucher le sol, est un symbole de l'époque. Si, jusque là, la mode homme est relativement uniforme, elle se colore, se diversifie et gagne en fantaisie durant ces années, perdant sa virilité : le vert, le orange ou le grenat deviennent des teintes masculines ; le sous-pull est très présent dans le vestiaire ; les cols des chemises sont pointus et les cravates larges, lorsqu'elles ne sont pas remplacées par un foulard.