Concept

Compagnie minière de Carmaux

La compagnie minière de Carmaux fut l'une des premières compagnies minières créées en France pour l'extraction du charbon, en 1752, sur le bassin minier de Carmaux et Blaye-les-Mines (Tarn), où elle obtenait, le 12 septembre 1752, par un édit royal la permission, non exclusive, d’exploiter les mines pendant vingt ans. Précédemment, le bassin houiller, connu depuis le , était très mal exploité par des charbonniers mal organisés au nom de propriétaires sans grande ambition minière. La première découverte du charbon, nous la devons à la mise au jour d'un affleurement d’une couche, d'une grande épaisseur et de grande qualité, par le débordement accidentel de la rivière appelée le Cérou qui passe à Carmaux. D’après les textes, ce lieu se trouve dans la communauté de St Benoît en aval de Carmaux. Le procès-verbal de 1731 du subdélégué de l’intendant du Languedoc, Mazars d’Alayrac résidant à Albi, nous le précise : Nous devons la découverte du combustible au débordement de la rivière qui fit apparaître la première couche au « rocher du coteau de l'Ecuelle » (communauté de Saint-Benoît). Un acte de cession datant de 1542, conserve dans les archives de la famille de Solages, nous donne une indication importante: la noblesse et le clergé comptaient parmi leurs possessions, des droits sur des mines. Noble Raymond d'Arpajon, seigneur de Labastide-Gabausse, possédait deux parts sur une mine située dans la communauté de Saint-Benoît, probablement la mine de la Bartète, la troisième part revenait au chanoine de la cathédrale d'Albi, Antoine Dalens. Cet acte énonce les modalités de cession en gérance pour un marchand de « Caramoulx » (Carmaux) qui se nomme Jean de Ciron (marié vers 1550 avec Jeanne Landès). Ce Jean de Ciron, de Carmaux, va transmettre ses possessions sur certaines exploitations, à son fils Durand de Ciron, puis son petit-fils Antoine de Ciron le Jeune, son arrière petit-fils Jean-Baptiste de Ciron (décédé en 1657), son arrière arrière petit-fils Jean-Baptiste de Ciron, 1615-1684, dit le marquis de Carmaux, conseiller puis président au parlement de Toulouse en 1674, son arrière arrière arrière petit-fils Jacques Philippe de Ciron (1650-1724), marquis et seigneur de Carmaux de Ciron, et enfin jusqu'à la fille de ce dernier, Catherine-Marie de Ciron, marquise de Carmaux.

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