Concept

Administration centrale tibétaine

Résumé
L'administration centrale tibétaine, ou ACT (anglais : Central Tibetan Administration – CTA, ), également appelée gouvernement tibétain en exil ou GTE, est le gouvernement en exil conduit par le premier ministre tibétain, Penpa Tsering, et installé à Dharamsala en Inde. Il se donne pour mission de prendre en charge les réfugiés tibétains et de « restaurer la liberté au Tibet ». Aucun pays n'a officiellement reconnu à ce jour le gouvernement tibétain en exil, l'Inde y compris même si, celle-ci, en 1966, avait pris la décision de reconnaître le gouvernement tibétain en exil au retour du premier ministre indien Lâl Bahâdur Shâstrî de Tachkent, avant que celui-ci ne succombe à une crise cardiaque. L’Inde, qui accorda en 1959 l’asile au dalaï-lama, aux membres de son gouvernement et aux milliers de réfugiés tibétains, octroya rapidement à ce gouvernement des facilités lui permettant de prendre en charge les réfugiés tibétains. Le gouvernement indien donna aux Tibétains un large degré d'autonomie dans la conduite de leurs affaires internes, permettant au gouvernement tibétain en exil de gérer programmes sociaux, impôt volontaire, écoles, perspectives d'emploi, et d'autres aspects. L'administration centrale tibétaine a des représentations étrangères, dénommées Bureau du Tibet, dans 11 pays, fonctionnant en tant qu’agences officielles à New Delhi, Katmandou, Genève, New York, Tokyo, Londres, Moscou, Bruxelles, Canberra, Pretoria et Taipei. Le gouvernement tibétain en exil fut proclamé le . Initialement basé à Mussoorie, dans l'Uttarakhand au nord de l'Inde, il fut transféré à Dharamsala en 1960 grâce à l'accord du gouvernement indien. Après sa fuite du Tibet en 1959, le dalaï-lama, qui fut suivi de la plupart des membres de son gouvernement, décida de reconstituer un gouvernement en exil dont la mission serait à la fois de prendre en charge les réfugiés tibétains et de « restaurer la liberté » au Tibet. L'Administration centrale tibétaine ne revendique pas l'indépendance, mais l'autonomie du Tibet, et n'entend pas s'adjuger le pouvoir au Tibet.
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