Concept

Puyi

Résumé
Puyi (né à Pékin le et mort dans la même ville le ), également orthographié Pou-yi ou P'ou-yi (en ), nom de naissance : Aisin Gioro Puyi (en ᠠᡳᠰᡳᠨᡤᡳᠣᡵᠣ?), mais appelé également de son nom de règne Xuantong, est le douzième et dernier empereur de la dynastie Qing, la dernière qui régna sur l'Empire chinois. Puyi est le fils de et de Zaifeng, deuxième prince de Chun, lui-même deuxième fils de Yixuan, premier prince de Chun et septième fils de l'empereur Daoguang. Il est né dans la trente-deuxième année du règne de l'empereur Guangxu. Guangxu étant toujours sans enfant à 37 ans, sa tante Cixi, l'impératrice douairière de Chine et détentrice réelle du pouvoir, nomme par décret Puyi pour assurer sa succession. L'enfant a alors 2 ans et 10 mois. Au lendemain de cette nomination, Guangxu est empoisonné à l'arsenic à l'instigation de Cixi, il décède. Le surlendemain, c’est Cixi elle-même qui rend l'âme. L'intronisation officielle de Puyi se déroule le , son père assurant la régence. À l'époque, la Chine connaît de nombreux désordres, et depuis longtemps la dynastie mandchoue est contestée (révolte des Taipings au siècle précédent, révolte des Boxers de 1899 à 1901, mouvements insurrectionnels du Guangdong et du Guangxi entre 1905 et 1911). Le général Yuan Shikai, nommé pour mater les mouvements de révolte, et notamment le soulèvement de Wuchang du , se retourne contre le pouvoir en place et pousse le jeune empereur à abdiquer le , mettant fin à la dynastie Qing et à la période féodale. Malgré la proclamation de la république de Chine le , donc quelques jours avant sa destitution de jure et selon les huit « Articles veillant au traitement favorable de l'Empereur après son abdication », arrangement conclu entre la maison impériale Qing et le gouvernement républicain, il reçoit de ce dernier l'autorisation de conserver son titre et de demeurer — et même de fait est obligé de vivre — dans la Cité interdite. Lui et sa famille gardent l’usage de la « cour intérieure » (partie nord de la cité), tandis que la « cour extérieure » (partie sud) revient aux autorités républicaines.
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