vignette|LE COURANT GNOSTIQUE
Le simonisme est un courant gnostique et paléochrétien fondé par Simon le Mage ou « Simon le Magicien ».
Les simoniens croyaient que Simon était Dieu ayant pris forme humaine.
La quasi-totalité des sources sur la vie et la pensée de Simon le Mage sont des travaux chrétiens :
les Actes des Apôtres ;
les travaux des Pères de l'Église (Irénée de Lyon, Justin le Martyr, Hippolyte de Rome) ;
les pseudo-clémentines (apocryphe) ;
les Actes de Pierre (apocryphe).
Ces différentes sources présentent des vues si différentes de Simon qu'il est douteux qu'elles se réfèrent toutes à la même personne.
La référence la plus ancienne sur le personnage se trouve dans le chapitre VIII des Actes des Apôtres. Elle décrit les pratiques magiques de Simon dans la ville de Sébaste, en Samarie. Converti au christianisme par l'apôtre Philippe, il se fit un temps missionnaire, mais pécha ensuite en essayant d'acheter aux apôtres la puissance de l'Esprit saint (cf. simonie).
Beaucoup d'érudits se sont interrogés sur l'identité du Simon décrit ici : s'agit-il du Simon décrit dans des travaux postérieurs, ou d'une personne distincte ? Certains pensent que l'histoire de Simon le Mage n'est qu'une attaque ébionite dissimulée contre Paul de Tarse, Simon étant censé figurer Paul.
De l'œuvre rédigée par Simon, ou l'un de ses disciples sous son nom, nous ne conservons que de modestes fragments, l'Apophasis Megale, ou « grande déclaration ». Il est également censé avoir écrit plusieurs traités, parmi lesquels Les quatre quarts du monde et Des Sermons du réfuteur. Nous n'en avons rien conservé.
Ce Simon est également le fondateur d'écoles de magie ou de sorcellerie en Asie, où il est proclamé dieu. Selon la légende, il possède le don de léviter et de voler à son gré. Il y donne des prédications métaphysiques issues de l'Antiquité et revues à la lumière de ses idées sur l'occultisme.
Simon est également accusé d'être un démon ayant pris forme humaine — Simon le Magicien serait alors une figure équivalente à celle de Merlin au cours du Moyen Âge.
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The Refutation of All Heresies (Φιλοσοφούμενα ή κατὰ πασῶν αἱρέσεων ἔλεγχος; Refutatio Omnium Haeresium), also called the Elenchus or Philosophumena, is a compendious Christian polemical work of the early third century, whose attribution to Hippolytus of Rome or an unknown "Pseudo-Hippolytus" is disputed. It catalogues both pagan beliefs and 33 gnostic Christian systems deemed heretical by Hippolytus, making it a major source of information on contemporary opponents of Christian orthodoxy as understood today.
Les basilidiens étaient une secte gnostique paléochrétienne fondée à Alexandrie par Basilide au . Elle semble avoir compté des adeptes jusqu'au . On ne les connaît que par les écrits de leurs détracteurs chrétiens, Agrippa Castor, Irénée, Clément d'Alexandrie, et Hippolyte de Rome, aux témoignages desquels on ne sait précisément quel crédit accorder. D'après ceux-ci, ils ne croyaient pas en la crucifixion de Jésus Christ. Ils admettaient deux âmes dans le même homme pour expliquer les combats de la raison et des passions, et croyaient à la métempsycose.
Marcellina was an early Christian Carpocratian religious leader in the mid-second century AD known primarily from the writings of Irenaeus and Origen. She originated in Alexandria, but moved to Rome during the episcopate of Anicetus ( 157 – 168). She attracted large numbers of followers and founded the Carpocratian sect of Marcellians. Like other Carpocratians, Marcellina and her followers believed in antinomianism, also known as libertinism, the idea that obedience to laws and regulations is unnecessary in order to attain salvation.