World Brain (Le Cerveau mondial) est une compilation d'essais et de discours de l'écrivain britannique de science-fiction , publiée en 1938 alors que l'auteur était âgé de . Un de ces essais, le troisième dans l'ordre des chapitres, présente la vision d'une qui a plus tard été rapprochée du projet Wikipédia par certains auteurs du début du . Une version française du texte de ce troisième chapitre a été publiée dans le tome XVIII de l'Encyclopédie française en sous le titre : Rêverie sur un thème encyclopédique, au moment où avait lieu, à Paris, le Congrès mondial de la documentation universelle où Wells donnait en français une conférence à ce sujet dont un court extrait (transcrit en anglais) fait l'objet du quatrième chapitre. Il n'existe pas de traduction française publiée des autres textes composant l'ouvrage, soit les premier, deuxième et cinquième chapitres. Encyclopédie Wells n'est pas le premier à proposer l'idée d'un réseau mondial des connaissances. En 1737 le chevalier André-Michel de Ramsay décrit en ces termes l'un des objectifs de la franc-maçonnerie : Peu après, les encyclopédistes tentent d'adapter cette philosophie, mais les efforts visant à englober toutes les connaissances s'épuisent devant l'extension exponentielle du corpus disponible. En 1926, faisant un rapprochement entre télégraphie et système nerveux, l'inventeur américain Nikola Tesla émet l'hypothèse suivante : Un peu plus tard, Paul Otlet, contemporain de Wells et pionnier des sciences de l'information, relance ce mouvement. Il écrit en 1935, dans Monde, essai d'universalisme : . Otlet, comme Wells, soutient les efforts internationalistes de la Société des Nations et de son Institut international de coopération intellectuelle. Lorsque paraît World Brain, Wells pour sa part prône un gouvernement mondial depuis déjà au moins une décennie, plaidant dans des ouvrages tels que La Conspiration au grand jour pour le contrôle de l'éducation par une élite scientifique.