Vincenzo Caporaletti, né en 1955 à Roseto degli Abruzzi, est un musicologue italien, auteur de la théorie de la formativité audiotactile. Au début des années 1970, Vincenzo Caporaletti fait partie de la première formation historique du groupe italien de rock progressif Pierrot lunaire, qui enregistre l’album homonyme paru en 1974. Il se dédie ensuite au jazz et à l’univers musical de l’improvisation, notamment à Rome, à côté d'artistes comme Tony Scott, Giulio Capiozzo, et Jimmy Owens. Il étudie la composition avec Franco Donatoni, la composition et l'improvisation jazz avec Enrico Pieranunzi et la guitare jazz avec Joe Pass. Son activité de recherche musicologique commence à la fin des années 1970 avec une réflexion sur le thème du swing qui a abouti à une thèse de lauréat au DAMS de l’université de Bologne au cours de l’année académique 1983-1984, où Caporaletti a formulé les bases du principe épistémologique audiotactile, le principe audiotactile [PAT], sur lequel il fonde le système de la théorie de la formativité audiotactile qui a introduit dans le contexte musicologique la catégorie de musique audiotactile. La recherche et la théorisation de la notion d'« audiotactilité » est devenue notoire en Italie, notamment avec le Décret ministériel MIUR 22/01/2008, n. 483/2008, et "MIUR 03/07/2009, n. 124/2009" qui définit le nouveau cadre didactique des Conservatoires de musique en Italie, et qui crée le champ disciplinaire "Discipline interpretative del jazz, delle musiche improvvisate e audiotattili" ainsi que le secteur artistico-disciplinare CODM/06, "Storia del jazz, delle musiche improvvisate e audiotattili" de la discipline musicologique. Les travaux de Caporaletti sont publiés en Italie, France, Angleterre, Belgique, et au Brésil, et sont reconnus par des chercheurs majeurs de la musicologie comme Frank Tirro, figurant parmi les principales sources bibliographiques de la musicologie. Il est fondateur de la revue Ring Shout – spécialisée dans la recherche de la musique africaine-américaine.