Kampala est la capitale et la plus grande ville de l'Ouganda.
vignette|La maison d'Albert Ruskin Cook à Makindye , Kampala. Elle a été construite en 1920. Elle est le lieu de naissance de Muteesa II. Photo décembre 2018.
Avant l'arrivée des britanniques, le roi du Bouganda, le Kabaka, avait choisi la région qui deviendrait Kampala comme son terrain de chasse favori. La zone était composée de nombreuses collines et de marécages. Ce terrain abritait de nombreuses espèces d'antilopes, dont l'impala.
À leur arrivée, les Britanniques renommèrent la région en collines d'Impala. La dérivation en langage bougandais donna Kasozi Ka Mpala (Kasozi ka signifiant colline de), Ka Mpala ressemblant à un seul mot à l'oreille. Quand le roi allait chasser, les Bougandais (ou Bagandas) disaient Kabaka a'genze e Ka'mpala (Le Kabaka est parti à Ka'mpala). Le nom de Kampala était apparu. La zone consistait en plusieurs collines : celle de Kampala avait été choisie pour la garnison britannique, celle de Mengo accueillait la cour du roi et de ses dignitaires, avec les cases de la reine-mère (Namasolé) et celles de la reine-sœur (Loubouga), enfin celle de Rubaga accueillait la mission catholique et celle de Namirembé était investie par la mission protestante.
Kampala a donc grandi comme la capitale du royaume bougandais, dont beaucoup de bâtiments survivent encore, tels que les tombes Kasubi (construites en 1881), le parlement bougandais, la cour de justice bougandaise et l'emplacement du couronnement de Naggalabi Buddo.
En 1890, le capitaine Frederick Lugard, administrateur britannique, organisa un forum le long de la colline de Mengo dans la ville, permettant aux Britanniques d'occuper une grande partie du territoire contrôlé par les Baganda, y compris Kampala.
En 1894, la ville compte environ vingt-mille habitants.
En 1905, le gouvernement britannique a officiellement déclaré le territoire entier colonie britannique.
En 1962, Kampala prend la place d'Entebbé en qualité de capitale du pays.