284px|thumb|Le Raden Segara, un texte en langue maduraise rédigé en écriture javanaise (1890).
284px|thumb|right|Stèle bilingue en portugais et javanais à Yogyakarta, inaugurant la réhabilitation du Taman Sari en 2004.
L’écriture javanaise (javanaise: aksara Jawa ꦲꦏ꧀ꦱꦫꦗꦮ) est un alphasyllabaire de type abugida d'origine indienne utilisé autrefois dans la langue javanaise.
600px|thumb|center|Caractères de l’alphasyllabaire javanais.
L’écriture javanaise utilise 20 consonnes, correspondant à 20 phonèmes distincts. C'est un alphasyllabaire dans lequel les consonnes se lisent avec la voyelle inhérente /a/. Avec la voyelle inhérente, l'alphabet se récite en formant un poème :
{|role="presentation" style="margin:0background:inherit;color:inherit;border:none;padding:none"
|-
|
|lang="jv-Latn" style="font-style:italic"|
« Hana caraka
» Data sawala
» Padha jayanya
» Maga bathanga »
|
« Il y avait (deux) guerriers
» Qui étaient en conflit
» Égale était leur force
» Tous deux moururent »
|}
Le détail des mots est comme suit :
Pour supprimer la voyelle inhérente, en général dans le cas d’une consonne en position finale, on place après la consonne un signe diacritique appelé "pangkon" :
Certaines consonnes en position finale sont marquées par un caractère particulier. Il s’agit du /h/ (aspiration) final, du /ng/ (consonne nasale) final et du /r/ final.
Un autre cas où la voyelle inhérente est supprimée est la succession de deux consonnes, dans laquelle la première consonne n’a pas de voyelle inhérente mais la deuxième en a une. Dans ce cas, cette deuxième consonne est représentée par un caractère dit pasangan. La plupart des pasangan sont différents de la consonne de base. Dans quelques cas, le caractère est identique. Pour marquer qu’il s’agit d'un pasangan, il sera alors écrit sous la première consonne.
L’alphabet javanais possède des caractères appelés aksara murda ou aksara gedhe ("grands caractères") pour écrire les titres et les noms de personnes respectées.
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Le balinais, une langue du groupe malayo-polynésien de la famille austronésienne parlée par quelque 3 millions de personnes dans les îles indonésiennes de Bali et Lombok, s’écrit avec un alphabet qui est une variante de l’alphasyllabaire javanais. Peu de gens le maîtrisent encore et le balinais aujourd’hui s’écrit plutôt avec l’alphabet latin. Il est limité à un usage religieux (y compris les transcriptions coraniques).
L'alphasyllabaire tamoul est utilisé pour écrire la langue tamoule. Le tamoul comporte cinq consonnes rétroflexes : ṭ, ḍ, ṇ, ṣ et ḷ, dites « fortes », qui sont prononcées en repliant la langue vers le palais et en effectuant un claquement. Les lettres ஷ (ṣa), ஸ (sa), ஜ (dja), க்ஷ (kṣa), ஶ (cha) et ஹ (ha) n'appartiennent pas à proprement parler à l'alphabet tamoul, mais sont empruntées au grantha pour noter des sons particuliers, souvent dans des mots empruntés au sanskrit.
Le wayang ou théâtre d'ombres est un spectacle traditionnel et populaire dans les îles de Java et Bali. Wayang signifie « ombre ». Sa forme la plus courante est le wayang kulit, où les figurines consistent en marionnettes plates de cuir (kulit veut dire « cuir »). a été proclamé en 2003 et inscrit en 2008 par l'UNESCO sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité. vignette|redresse|gauche|Wayang kulit de Bali. vignette|Le musée du wayang à Jakarta.