L'économie de la Norvège, bien que sensible aux cycles économiques, . , mais la croissance économique est en grande partie due à l'abondance des ressources naturelles, dont le pétrole, l'hydroélectricité et les pêches. L'exploitation de ses ressources pétrolières compte en effet pour la moitié de la valeur totale de ses exportations. L'agriculture et l'industrie lourde sont en déclin par rapport au secteur des services et à celui du pétrole.
La période prospère des Vikings correspond à celle pendant laquelle les Scandinaves lancent de grandes expéditions : commerciales, militaires et de colonisation, à travers les Iles Britanniques, l'Europe continentale et les terres de l'océan Atlantique.
Après le déclin économique de la fin du Moyen Âge, l'économie redémarre au . La pêche continue de se développer, avec en particulier le hareng. Son exportation se fait jusqu'en Italie et au Portugal. Mais c'est surtout le bois, plus encore à partir de 1550, qui fait la prospérité de la Norvège. Cet essor tient à une forte croissance de la demande, en particulier depuis l'Europe occidentale.
L'essor de la Norvège au touche aussi les industries extractives de cuivre, d'argent et surtout de fer grâce au commerce international qui se développe dans la seconde moitié du siècle. Le commerce du bois reste florissant au même si certaines forêts commencent à s'épuiser. La création de manufactures touche moins la Norvège que ses voisins. Bergen est le comptoir le plus au nord de la Hanse.
À partir de 1919, de grande mutations économiques ont lieu face aux contraintes extérieures à cause de la fermeture partielle des marchés anglais, allemand et russe, de la concurrence internationale et de la fragilité des monnaies.
L'agriculture a été, du fait de sa place dans l'emploi, dans le PNB et dans la politique, le secteur le plus restructuré. La politique de contrôle des prix, des productions et des marchés, limite la baisse des cours, encourage l'autosuffisance et accroît le volume des exportations.