Le Clydesdale est une race de chevaux de trait qui tient son nom de la vallée de la Clyde, en Écosse. Elle provient de croisements entre des étalons flamands et des poulinières locales, puis, à partir du , d'un apport du Shire. La première attestation du nom « Clydesdale » date de 1826. En 1830, un système de sélection d'étalons entraîne la propagation des chevaux Clydesdale dans toute l’Écosse et le nord de l'Angleterre. Le registre de la race est créé en 1877. À la fin du et au début du , des milliers de Clydesdales sont exportés d’Écosse, notamment vers les autres pays anglo-saxons. Le Clydesdale devient « la race qui construit l'Australie ». La Première Guerre mondiale entraîne une réduction d'effectifs en raison d'une motorisation croissante et des pertes en chevaux de guerre. Cette baisse se poursuit et, dans les années 1970, le Rare Breeds Survival Trust considère le Clydesdale comme vulnérable à l'extinction. Le nombre de ces chevaux a légèrement augmenté, bien que la race reste peu commune. L'effectif mondial est d'environ en 2010.
Alors qu'il était à l'origine un cheval de traction d'une taille relativement modeste, le Clydesdale fait désormais partie des chevaux de trait les plus imposants. Souvent de robe bai, il est caractérisé par ses marques blanches très étendues, nommées sabino, et surtout ses fanons très abondants.
Le Clydesdale a influencé un bon nombre d'autres races de trait. Destiné à l'origine aux travaux d'agriculture dans les fermes, au halage et à la remontée du charbon dans les mines, il est de nos jours surtout attelé lors de spectacles équestres et de parades de chevaux de trait, ou monté durant des défilés comme ceux de la Household Cavalry de l'armée de terre britannique. Les célèbres Clydesdales de Budweiser font connaître la race aux États-Unis. Elle est également répandue au Canada, en Australie et en Nouvelle-Zélande.
vignette|gauche|Cheval Clydesdale en Grande-Bretagne.|alt=Dans un paysage boisé bucolique, un cheval apparait en arrière-plan.