Le terme de nationalisme révolutionnaire est un nom qui a été appliqué à la philosophie politique de nombreux types différents de mouvements politiques nationalistes qui souhaitent atteindre leurs objectifs par une révolution contre l' ordre établi. Les individus et les organisations décrits comme nationalistes révolutionnaires comprennent certains courants politiques au sein de la Révolution française, les républicains irlandais engagés dans la lutte armée contre la couronne britannique, le mouvement Cần Vương contre la domination française au Vietnam , le mouvement indépendantiste indien au XXe siècle, certains participants à la révolution mexicaine, Benito Mussolini et les fascistes italiens, le gouvernement autonome du Khorasan, Augusto César Sandino, le Mouvement nationaliste révolutionnaire en Bolivie, le nationalisme noir aux États-Unis et certains mouvements d'indépendance africains.
Le terme peut également désigner la mouvance nationale-révolutionnaire.
Plusieurs mouvements d'indépendance africains au XXe siècle ont été qualifiés de nationalistes révolutionnaires.
Un dirigeant anticolonial africain considéré comme un nationaliste révolutionnaire était Amilcar Cabral, qui a dirigé des mouvements d'indépendance en Guinée-Bissau et au Cap-Vert. Cabral a fondé le Parti africain pour l'indépendance de la Guinée et du Cap-Vert en 1956. Le parti a commencé une lutte armée contre les autorités coloniales portugaises en 1963, et finalement la Guinée-Bissau et le Cap-Vert ont obtenu leur indépendance en 1974 et 1975 respectivement. Cette guerre coloniale a également conduit à la montée du mouvement des forces armées au Portugal même, qui a renversé la dictature dans ce pays. Le nationalisme révolutionnaire de Cabral était incarné dans le concept « d'unité et de lutte », qui visait à unir les différentes communautés ethniques et culturelles de la Guinée-Bissau et du Cap-Vert en une seule identité nationale basée sur la lutte contre le régime colonial.
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Le nationalisme italien affirme que les Italiens sont une nation à identité unique et cherche à promouvoir l'unité culturelle de l'Italie en tant que pays, selon une définition de l'italianité revendiquant une descendance des Latins qui vivaient à l'origine dans le Latium et finissaient par dominer la péninsule italienne de l'Europe. Le nationalisme italien a aussi historiquement adhéré aux théories impérialistes notamment sous l’époque de Mussolini et de l’Empire colonial Italien que le Duce voulait en faire un nouvel « Empire Romain ».
Le concept de troisième position, en politique, désigne une opposition à la fois au communisme et au capitalisme. Le terme est utilisé pour désigner le positionnement politique de mouvements combinant généralement des idées de gauche sur le plan économique et social, et une opinion sur le plan culturel plutôt conservatrice. Par extension, le terme est souvent associé à des organisations politique employant une rhétorique syncrétiques à la fois anticapitaliste et nationaliste.
Les Faisceaux italiens de combat (Fasci italiani di combattimento) sont un mouvement politique créé, entre autres, par Benito Mussolini, à Milan le 23 mars 1919. Première incarnation du mouvement fasciste, cette organisation constitue par la suite le noyau du Parti national fasciste, créé en 1921 autour de Mussolini. Le mouvement des Faisceaux italiens de combat né après la Grande Guerre est issu d'un autre mouvement né avant l'intervention en 1914 et regroupant les partisans de l'intervention italienne issus de la gauche militante.