La chronologie de la plongée sous-marine commence dès l'Antiquité et connaît de nombreux perfectionnements décisifs à partir du . Fin du 322 miladi : Alexandre le Grand se fait descendre sous l'eau dans une cloche de plongée utilisée pour le renflouement et les travaux portuaires. 1690 : Edmond Halley met au point un nouveau modèle de cloche de plongée. 1715 : le chevalier Pierre Rémy de Beauve crée un habit-plongeur. Un corset de fer protège le torse du plongeur contre la pression de l'eau. Sur le corset s'emboîte un casque doté de deux verres, destinés à la vision sous-marine, ainsi que deux tuyaux reliés à la surface et alimentés en air par un soufflet. Une jaquette de cuir située sur le corset assure l'étanchéité moyennant une fermeture dorsale constituée de baguettes de cuivre. Le plongeur porte aux jambes et aux pieds un pantalon et des chaussures lestées de plomb. 1715 : armure de plongée de John Lethbridge, c'est un cylindre constitué de lattes de bois tenues par des boulons qui plonge et remonte moyennant le largage d'un lest et qui inclut une réserve d'air. 1717 : en Allemagne Andreas Becker crée un habit similaire à celui du chevalier Pierre Rémy de Beauve, toujours alimenté par soufflet. 1757 : M. de Gélacy, colonel d'Infanterie légère, présente à l'Académie des Sciences un habit permettant de flotter sur la surface de l'eau. 1765 : le registre de la séance du septembre, de l'Académie Royale des Sciences siégeant à Paris, reconnaît le succès de la démonstration que Jean-Baptiste de La Chapelle, dit l'Abbé de la Chapelle (1710-1792), fit dans la Seine, en face de Bercy, aujourd'hui à l'intérieur de Paris. De la Chapelle portait un « corset insubmersible » qu'il baptisa d'un mot de son invention : « scaphandre », du grec skaphe (barque) et andros (homme). L'Académie reconnaît le succès de son invention mais reste sceptique quant à son utilisation future. Elle consistait en un corset réalisé en liège et permettant à des soldats ou des naufragés de flotter et de traverser les cours d'eau.