Le château de Chanteloup était un château du situé dans la vallée de la Loire, plus précisément dans les hauteurs de la ville d'Amboise (Indre-et-Loire), qui fut construit pour le compte de la princesse des Ursins, puis fut considérablement embelli et agrandi par le duc de Choiseul, ministre de Louis XV. Détruit en 1823 par des marchands de biens, il ne reste du domaine de Chanteloup que la pagode de Chanteloup et son parc, monument historique édifié par Louis-Denis Le Camus pour le compte du duc de Choiseul en 1775, et ouvert à la visite depuis la fin des années 1990 par la famille André. Après plusieurs protections successives (première inscription en 1937), le domaine fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le . Ce classement comprenant le pavillon ouest, le pavillon est et leurs grilles, la maison du jardinier, le pavillon du concierge et la pagode de Chanteloup et son parc de . Sont inscrits au titre des Monuments historiques la sucrerie, la terrasse et le jardin. Le château fut élevé en 1715 par Jean Bouteroue d'Aubigny (un proche de la princesse des Ursins) et principalement décoré par Henri de Favanne. La construction est attribuée (sans preuves) à l'architecte Robert de Cotte. Il se composait d'un long corps de logis élevé sur deux niveaux et couvert d'un comble mansardé. Il fut considérablement étendu et transformé à partir de 1761 pour Étienne-François de Choiseul (1719-1785), principal ministre de Louis XV entre 1758 et 1770. Disgracié en 1770 en raison de sa trop grande proximité avec les parlements et de son opposition parfois publique à la politique du roi, ainsi que de ses quolibets sur Mme du Barry, favorite du roi, il se retire au château de Chanteloup sur ordre du roi jusqu'à la mort de ce dernier en 1774 et y reçoit des visiteurs venus de toute l'Europe, tenant une véritable cour et donnant de fastueuses réceptions. Grâce à lui, Chanteloup devient une magnifique résidence de campagne, entourée de beaux jardins, qu'on n'hésite pas à comparer à Versailles.