Le libre-échange est un principe visant à favoriser le développement du commerce international en supprimant les barrières nationales tarifaires et non tarifaires susceptibles de restreindre l'importation des biens et des services. Au sens strict, la notion ne s'étend pas aux mouvements de travailleurs ou de capitaux. Il s'oppose au protectionnisme et au mercantilisme.
Le fondement de ce système repose dans les théories économiques classiques de la division du travail entre les différentes nations (division internationale du travail) et de l'avantage comparatif. Selon ces théories, son usage permet de maximiser la richesse de chacune des nations qui y concourent et contribue à augmenter le volume, la puissance et la profitabilité du secteur du commerce et du négoce international par rapport aux secteurs productifs, en particulier locaux et vivriers.
Dans leur grande majorité les économistes sont en faveur du libre-échange, affirmant que ce dernier a un impact positif sur la croissance économique et le niveau de développement, tandis que le protectionnisme a un impact négatif sur la croissance et le niveau de richesses.
La plupart des pays pratiquent une certaine forme de protectionnisme en appliquant des mesures tarifaires ou non-tarifaires comme les quotas, les subventions aux exportations, les normes techniques ou sanitaire ou les mesures favorisant les entreprises nationales.
Les pays les plus favorables au libre-échange, selon le critère des taux des droits de douane appliqués sur les importations, sont Brunei (0,0%), Singapour (0,2%) et le Botswana (0,3%). Selon ce même critère, les pays les plus protectionnistes sont la Libye (30,7%), la Gambie (18,1%) et Djibouti (17,6%). Les principales économies dans le monde ont des taux des droits de douane appliqués sur les importations relativement bas : États-Unis (1,6%), Union européenne (1,7%) et Japon (2,5%) ; tandis que les économies émergentes ont des taux plus élevés : Chine (3,4%), Russie (3,5%), Inde (4,9%) et Brésil (8,0%).