Concept

Tâla

Résumé
Le tâla est un cycle rythmique, élément essentiel des musiques classiques indiennes. Le mot tâla des syllabes tâ (de Tandava, la danse cosmique de Shiva) et de la (de Lasya, la contrepartie féminine de Tandava, attribuée à Parvati, l'épouse de Shiva). Le tâla est composé de matras, qui sont des unités rythmiques (ou temps). Chaque tâla possède une structure propre, organisée par temps plus ou moins forts et faibles, le premier temps (appelé sam) étant le plus important. Viennent ensuite le ou les tali, et le ou les khali qui se caractérisent par la présence ou l'absence de clappement de mains. Le temps vide que « l'on offre aux dieux » permet aux musiciens de se repérer dans ce cycle long, permettant ainsi la préparation des improvisations et des compositions démarrant autour du sam. On peut donc avoir des tâlas qui ont le même nombre de temps mais pas la même structure. Le sam n'est pas seulement le premier temps, c'est aussi le moment où les instrumentistes se rejoignent après des variations ou improvisations. C'est donc un signal très fort de ralliement. Il faut se représenter le tâla comme un mode rythmique, avec la manière de s'en servir, infiniment plus riche que les rythmes occidentaux. Plusieurs centaines de tâlas ont été expérimentés au cours des siècles, de nos jours seulement quelques dizaines sont régulièrement utilisés. Le thekâ est la forme de base du cycle, prête à être exécutée par une percussion, puisque chaque mot (bol) indique une frappe particulière. Les tâlas de la musique indienne ne sont pas les mêmes au nord (musique hindoustanie) qu'au sud (musique carnatique) ; bien que similaires et portant des noms identiques, ils ne sont pas construits de la même manière. La musique carnatique en a une vision beaucoup plus mathématique avec des divisions complexes. Le tîntâl ou teentaal ou tritâl est le rythme le plus couramment utilisé dans la musique savante du nord de l'Inde, dans le style khyal, par les tablâs. Cycle parfait de symétrie, il a 16 matras, 4 vibhags (sections) et se décompose ainsi : 4 + 4 + 4 + 4 Le punjabi ou sitarkhani est parfois appelé improprement adha.
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