Résumé
La captage du dioxyde de carbone dans l'air ou captage direct du dioxyde de carbone, en anglais direct air capture (DAC) ou direct air capture and storage (DACCS) est l'extraction du dioxyde de carbone () présent dans l'air ambiant. Cette approche est à distinguer des techniques de captage à la source des émissions industrielles (carbon capture and storage, CCS), où les concentrations de sont bien plus élevées et le besoin en énergie plus faible. Deux méthodes sont généralement utilisées : soit un solvant liquide soit un absorbant solide qui vont capturer le dioxyde de carbone de l'atmosphère. Chauffer le produit permet de libérer le dioxyde de carbone et de recommencer un cycle de capture. Le obtenu par DAC coûte en 2020 quatre à six fois plus cher que lorsqu'il est capté par des méthodes classiques. L'ensemble des 19 dispositifs de capture mis en place en 2022 permettent d'extraire par an, soit l'équivalent de sept secondes d'émissions liées à la production d'énergie. En 2021, la plupart des installations sont des prototypes ou des démonstrateurs. L'Agence internationale de l'énergie prévoit pour 2050 un déploiement massif de la technologie. Dans le troisième volet du sixième rapport d'évaluation du GIEC, paru en , le GIEC estime que le recours à l'élimination du dioxyde de carbone atmosphérique (émissions négatives), y compris via des technologies DAC, est nécessaire pour compenser les émissions résiduelles et ainsi atteindre la neutralité carbone. Le principal projet de capture du dioxyde de carbone dans l'air est en 2022 l'usine Orca en Islande gérée par un partenariat entre les start-up suisse et islandaise Climeworks et Carbfix. Celle-ci peut aspirer jusqu'à 4.000 tonnes de CO2 par an, lequel est stocké dans une mine de basalte à 1 kilomètre de profondeur. Le gouvernement américain lance en 2022 un plan de pour quatre grands programmes de capture du dans l'atmosphère. Les deux premiers de ces projets, situés au Texas et en Louisiane, visent à éliminer chacun un million de tonnes de par an, soit 250 fois plus que le plus gros site de captage actuellement en fonctionnement depuis l'automne 2021, à Orca en Islande.
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