AtishaAtisha aussi appelé Atisha Dipankara Shrigyana (en bengali অতীশ দীপঙ্কর শ্রীজ্ঞান Ôtish Dipôngkor Srigên) né en 982 au Bengale (dans l'actuelle au Bengladesh) et décédé en 1054 dans ce qui est l'actuel , au Tibet, était un célèbre moine, érudit bouddhiste et maître de méditation indien (dynastie Pala). Sa biographie traditionnelle, qui rappelle celle du Bouddha, en fait un prince. Il est le fils du roi Kalyana le Bon et la Reine Prabhavati la Radieuse.
LokottaravadaLokottaravāda (pāli : Lokuttaravāda) était une des vingt écoles du bouddhisme ancien, également nommée Ekavyāvahārika (pāli : Ekabbohārā). Selon des sources mahāyāna compilées par Bhavyaviveka, Vinitadeva et d'autres, c'était un sous-groupe des Mahāsaṅghika. Le Mahāvastu, le seul texte complet en sanscrit du courant Mahāsaṅghika qui nous soit parvenu, est attribué aux Lokottaravādins. Les Lokottaravādins affirmaient qu'il n'y de réel dans le monde que deux sortes de vide (śūnyatā), c'est-à-dire le « vide de soi » (pudgala-śūnyatā) et le « vide de phénomène » (dharma-śūnyatā).
Yi Jing (moine)Yi Jing (ou I Tsing, ou I Ching; chinois: 義淨, 三藏法師義淨 635-713) est un moine, pèlerin et traducteur bouddhiste chinois de la dynastie des Tang. Son vrai nom était Zhang Wen Ming (张文明). C'est notamment par ses écrits qu'on a connaissance du royaume de Sriwijaya dans le sud de l'île indonésienne de Sumatra, ainsi que d'un grand nombre de textes du bouddhisme et de l'université bouddhique de Nalanda en Inde. Il est le dernier des pèlerins chinois en Inde dont l’œuvre nous est parvenue.
Quatre nobles véritésLes quatre nobles vérités (sanskrit IAST : catvāri āryasatyāni ; devanagari : चत्वारि आर्यसत्यानि ; pali cattāri ariyasaccāni) sont, dans le bouddhisme, un enseignement fondamental issu du premier sermon (Dhammacakkappavattana sutta), appelé la mise en mouvement de la roue du dharma, qu'a donné Bouddha Gautama à Sârnâth après son éveil. Ces quatre vérités (skt. : satya ; pali : sacca) sont la synthèse la plus brève des enseignements intégraux du bouddhisme puisque toutes les doctrines du Tipitaka y sont comprises.
Paramārtha (moine)Paramārtha ou Kulanātha (499 - 569) était un brahmane originaire de la ville d'Ujjayinī située en Inde centrale, et un moine bouddhiste du courant cittamatra. Envoyé comme missionnaire, il fut invité en Chine par l'empereur Wudi des Liang. Il entama en 548 une carrière de traducteur de textes bouddhistes qu'il poursuivit jusqu'à sa mort. Boucher, Daniel, "Paramartha". In: Buswell, Robert E. ed. (2003). Encyclopedia of Buddhism, New York: Macmillan Reference Lib. , pp. 630-631 Paul, Diana.
UpayaUpāya, en sanskrit et pāli (उपाय) signifie : moyen efficace, méthode, expédient. Le bouddhisme mahāyāna accorde une grande importance à l’upāya kauśalya (ou kaushalya : habileté कौशल्य), en chinois fāngbiàn (方便), en tibétain thabs, qui désigne la capacité, développée au plus haut point chez les bouddhas et les bodhisattvas, de choisir le meilleur moyen de guider les êtres en fonction de leurs besoins et possibilités propres à un moment donné.
Tathāgatagarbha sūtrasThe Tathāgatagarbha sūtras are a group of Mahayana sutras that present the concept of the "womb" or "embryo" (garbha) of the tathāgata, the buddha. Every sentient being has the possibility to attain Buddhahood because of the tathāgatagarbha. This concept originated in India but was a major influence in the development of East Asian Buddhism, where it was equated with the concept of Buddhadhātu, "buddha-element" or "buddha-nature". The Tathāgatagarbha sūtras include the Tathāgatagarbha Sūtra, Śrīmālādevī Siṃhanāda Sūtra, Mahāyāna Mahāparinirvāṇa Sūtra and the Aṅgulimālīya Sūtra.
MulasarvastivadaMulasarvastivada (IAST: Mūlasarvāstivāda, littéralement « racine (mulā) du sarvastivada », autrement dit « sarvastivada originel », est un terme qui désigne une sous-secte bouddhique de la secte sarvastivada. Toutes deux relèvent du bouddhisme hīnayāna, en Inde. La différence entre les deux courants n'est pas très claire, et semble tenir moins à un désaccord doctrinal qu'à des divergences de vue sur la discipline, le vinaya.
MahāvastuLe Mahāvastu (« Grand événement » ou « Grande histoire » en sanskrit) est un texte de l‘école Lokottaravāda du bouddhisme ancien. Il se définit lui-même comme une préface historique aux vinayas, les codes monastiques bouddhistes. Plus de la moitié du texte est composé de contes des jātaka, récits des vies antérieurs de Siddhartha Gautama, et des avadāna, récits des vies antérieurs d’autres bodhisattvas. La version qui nous est parvenue du Mahāvastu, en prose et en vers, est écrite en sanskrit bouddhique, dit « hybride ».
Avadanavignette|Shakyamuni Buddha dans des scènes de légendes Avadana. , au Rubin Museum of Art. Avadāna (IAST: avadāna, « acte glorieux », d'où « conte édifiant, légende dorée ») est un mot qui dénote des récits que l'on trouve dans le bouddhisme, mais aussi dans d'autres courants religieux. Ces contes racontent en général des histoires simples et édifiantes à propos de vies antérieures de personnages saints, destinées avant tout à un public laïc.