BījaLes bīja (sanskrit : semences, germes) est une notion du bouddhisme qui s'utilise dans deux contextes: dans le cadre du karma, une action pouvant — par métaphore — planter une semence ou une potentialité; et dans le cadre de la littérature tantrique, de nombreuses divinités sont dites avoir une « syllabe semence » ou un « mantra semence ». vignette|Syllabe germe Ham à l'envers, utilisée dans la méditation tibétaine Tummo. Les bîja des graines, des semences, ou encore de l'énergie pure ou impure qui va engendrer son fruit (sanskrit: phala).
MulasarvastivadaMulasarvastivada (IAST: Mūlasarvāstivāda, littéralement « racine (mulā) du sarvastivada », autrement dit « sarvastivada originel », est un terme qui désigne une sous-secte bouddhique de la secte sarvastivada. Toutes deux relèvent du bouddhisme hīnayāna, en Inde. La différence entre les deux courants n'est pas très claire, et semble tenir moins à un désaccord doctrinal qu'à des divergences de vue sur la discipline, le vinaya.
PudgalavādinPudgalavādin (sanskrit ; pāli : puggalavādin), « individualistes », désigne plusieurs courants du bouddhisme ancien non-mahayana; notamment deux des dix-huit écoles anciennes: L'école Sammitīya (pāli : Sammitī ou Sammatiyā) L'école Vātsiputriya (pāli : Vajjiputtakā). Pour les pudgalavādin, l'individu n'est pas similaire aux traditionnels cinq agrégats (skandha), il existe une individualité distincte (pudgala) qui revêt des formes diverses dans des renaissances successives.
VinayaLe Vinaya, « discipline » en pali et sanskrit (ch : jièlǜ 戒律 ; ja : kairitsu 戒律 ; ti : dulwa ou‘dul ba), est le corpus de textes bouddhiques ayant trait aux pratiques de la communauté monastique ou sangha noble. Il constitue, avec le dharma, corpus plus centré sur la théorie et essentiellement constitué de sutras, l’essentiel de l’enseignement que le Bouddha déclare laisser à ses disciples dans son « testament », le Mahāparinibbāna Sutta.
ĀyatanaĀyatana (pāli ; sanskrit : āyatana, devanāgarī : आयतन), signifie sphère, domaine, sanctuaire, temple. Dans le bouddhisme, āyatana peut définir : Les quatre « absorptions » du monde sans-forme : voir arūpajhana ; Les douze sources, soit six bases intérieures et six objets. Les six bases intérieures correspondent aux concept de ṣaḍāyatana. Avec les six objets, elles sont : L'œil et le visible ; L'oreille et le son ; Le nez et l'odeur ; La langue et la saveur ; Le corps et l'objet tactile ; L'esprit, manoyatana, et l'objet mental, dhammāyatana Dans l'architecture indienne, āyatana signifie temple ou sanctuaire.
SarvāstivādinL'école Sarvāstivāda (pāli : Sabbatthivāda) ou des Sarvāstivādin est l'un des courants majeurs du bouddhisme ancien en Inde. Elle est apparue environ trois cents ans après le Parinirvāṇa du bouddha Siddhartha Gautama, et répandue particulièrement dans les régions du Cachemire, du Pendjab et du Gandhara. Elle est parfois désignée par Vaibhāṣika. La presque totalité des textes bouddhiques anciens conservés en sanskrit, en chinois ou en tibétain appartient à la secte des sarvastivadin.