Concept

Appui aérien rapproché

Résumé
La couverture aérienne rapprochée (en anglais Close air support, abrégé en CAS) est une opération aérienne militaire. Il désigne l'utilisation d'avion d'attaque au sol ou d'hélicoptères d'attaque pour appuyer des troupes proches de l'ennemi. Ce type d'opération nécessite à la fois un usage précis de la puissance de feu, un délai de réaction rapide et une bonne synchronisation avec les unités au sol. La première mission de ce type a lieu le , elle est effectuée par deux avions de l'aviation française pendant la Première Guerre mondiale. Le premier bombardement en piqué lors d'un appui aérien rapproché a lieu le lors de la . Cinq Airco DH.4 de l'United States Marine Corps Aviation attaquant les troupes d'Augusto Sandino d'environ 500 à assiégeant la garnison de et nationaux nicaraguayens de cette cité mirent les sandinistes en déroute. Les États-Unis utilisent intensivement le CAS avec des appareils spécialisés comme l'AC-130 remplaçant du AC-47 Spooky et le Fairchild AC-119, le A-10 Thunderbolt II ou le AV-8B Harrier II. Nombre de pays utilisent des avions légers d'entrainement pour ce type de missions. Lors de la guerre du Vietnam, il a été défini qu'une mission d'appui-feu, pour être décisive, doit être disponible en moins de 30 minutes. Des appareils en vol en permanence au-dessus des troupes coûtent très cher et doivent emporter plusieurs tonnes de carburant, ce qui diminue d'autant leur capacité d'emport en armement. Il faut donc trouver une solution pour que les appareils puissent être en attente à proximité immédiate du front mais au sol, camouflés à proximité de terrains improvisé, conduisant l'United States Marine Corps Aviation à acquérir l'Harrier AV-8A à décollage et atterrissage vertical en 1971. Ainsi, la théorie de la RAF et l'USMC utilisant ces avions au sol voulait qu'à 20 ou 30 km de la ligne de front, le Harrier effectue un décollage court ou vertical, atteint son objectif en seulement 5 minutes et regagne ensuite sa base arrière afin d'être réarmé pour une mission suivante, il n'emporte comme carburant qu'environ 750 à afin de permettre un décollage vertical pour un rayon d'action limité à une mission, le pilote restant dans son cockpit au sol à écouter la transmission en attente de demande.
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