Concept

Bombe rebondissante

Résumé
Une bombe rebondissante est une variété de grenade sous-marine qui fut utilisée durant la Seconde Guerre mondiale. Son invention est attribuée à Barnes Wallis employé de Vickers-Armstrongs, une entreprise basée dans le Surrey. Le modèle le plus connu est celui employé durant l'opération Chastise, un raid mené par les Dambusters (« briseurs de barrages ») qui s'attaquèrent aux retenues artificielles de la vallée de la Ruhr. Vauban avait mis au point une arme similaire pour l'attaque des places fortes sous le nom de « tir à ricochet », qui permettait de détruire simultanément plusieurs canons sur une place fortifiée. Barnes Wallis commença à réfléchir à ce type de bombe en 1941. Il savait que durant le , la Royal Navy avait observé que les boulets de canon rebondissaient parfois sur l'eau, augmentant ainsi leur portée. Le phénomène était similaire à celui du ricochet d'une pierre sur l'eau. Cette particularité était utilisée par l'artillerie de défense des ports. En , il rédigea un document nommé Spherical bomb - Surface torpedo (Bombe sphérique - Torpille de surface), omettant de divulguer un composant essentiel au bon fonctionnement du dispositif : la mise en rotation de la bombe avant le largage. Le but de Wallis était initialement de concevoir un engin susceptible de couler des navires de guerre. La bombe devait être larguée loin des bateaux ciblés, être capable de passer par-dessus les pour finalement couler le long de la coque afin d'exploser à une certaine profondeur. Outre son explosion près d'une zone peu protégée des navires, la bombe avait l'avantage de pouvoir embarquer plus d'explosif qu'une torpille classique. Les recherches de Wallis aboutirent à la , une bombe sphérique. Deux exemplaires pouvaient être transportés par un avion De Havilland Mosquito. L'emploi de la bombe fut envisagé en 1944-1945 contre les navires japonais sur le théâtre d'opérations du Pacifique mais se heurta à des limitations pratiques induites par l'avion porteur : il fallait pouvoir le faire décoller et surtout apponter sur un porte-avions et, vu son poids et la résistance maximum des câbles d'arrêt, la vitesse d'appontage devait être au maximum de .
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