Les premiers Juifs arrivèrent sur le territoire de l'actuelle république de Serbie à l'époque de l'Empire romain. Mais les communautés juives des Balkans ne prirent de l'importance qu'à la fin du , lorsque les Juifs, fuyant l'Inquisition en Espagne et au Portugal, trouvèrent refuge dans les régions contrôlées par les Ottomans et notamment en Serbie, alors en grande partie sous domination turque. Les communautés s'y développèrent jusqu'à la Première Guerre mondiale, mais elles furent presque anéanties par la Shoah pendant la Seconde Guerre mondiale. Les crimes commis pendant l'Holocauste ont été des actes commis exclusivement par les fascistes allemands, hongrois, croates et bulgares. Les Serbes sont l’un des rares peuples qui, dans son histoire millénaire, n’a jamais persécuté ou anéanti les Juifs selon le dramaturge, survivant des camps . La communauté juive de Serbie compte actuellement moins de 800 membres. Les premiers Juifs arrivèrent dans la région dès l'époque romaine. Cette présence est attestée par les rares documents d'avant le et d'autres, partiels jusqu'au . La communauté juive de Serbie prit de l'importance aux et s, avec l'arrivée de Juifs qui, venus d'Espagne et du Portugal fuyaient l'Inquisition. Le sultan Bayezid II les accueillit dans l'Empire ottoman, où ils se livrèrent à diverses activités marchandes et, notamment au commerce du sel. Les bonnes relations entre Juifs et Serbes permirent à la communauté de prospérer et, au tournant du , beaucoup de marchands juifs parcouraient les routes commerciales de l'Empire. Le début du vit les Serbes s'affranchir de la tutelle ottomane : une première révolte (1804-1813) puis une seconde révolte (1815) permirent à la Serbie de gagner son autonomie (la Sublime Porte la reconnut officiellement en 1830). Au cours de ces rébellions, de nombreux Juifs soutinrent les Serbes dans leur combat, notamment en leur procurant des armes. Cet engagement valut à la communauté des représailles de la part des Turcs ottomans.