vignette|Cannibalisme au Brésil en 1557, tel que décrit par Hans Staden.
En ethnologie, un tabou est un acte interdit parce que touchant au sacré, et dont la transgression est susceptible d'entraîner un châtiment surnaturel.
À l'origine, observé dans les cultures polynésiennes le phénomène tabou s'est révélé, une fois la notion adoptée, répandu à travers le globe voire universel, y compris dans l'Occident moderne.
Par extension, ce terme désigne dans un sens populaire un sujet qu'on ne doit pas évoquer selon les normes d'une culture donnée.
On retrouve le mot tabou dans toutes les langues polynésiennes sous la forme tapu, kapu... Il fut popularisé en Europe par James Cook au retour de son premier tour du monde durant lequel il séjourna à Tahiti. En tahitien entre autres, le contraire de tabou se dit noa : ce qui est ordinaire, accessible à tous.
Les ethnologues ont fait de ce mot polynésien un terme générique s'appliquant à toutes les interdictions d'ordre magique, religieux ou rituel, quel que soit le peuple qui formule ces interdictions.
Émile Durkheim estime qu'il est fâcheux d'étendre ainsi l'acception d'une expression étroitement locale et dialectale. Il n'y a pas de religion où les interdictions ne jouent pas un rôle considérable. Les termes « interdit » ou « interdiction » seraient préférables. En outre, « tabou » désigne aussi bien l'interdiction que la chose interdite.
Le tabou est un phénomène religieux qui peut être vu comme la forme négative du sacré. Il exprime à la fois son caractère contagieux et dangereux. Il comprend trois éléments : une croyance dans le caractère impur ou sacré de telle personne ou de telle chose ; une prohibition : l'interdiction de toucher ou d'user de cette personne ou de cette chose ; la croyance que la transgression de cet interdit entraîne automatiquement la punition du coupable, qui verra, par exemple, son corps enfler ou dépérir ; il aura un accident, perdra ses récoltes ou bien ses parents mourront. La transgression du tabou est punie de mort ou au moins d'ostracisme.
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Déplacez-vous dans l'impact des normes sociales sur le comportement, en analysant les expériences influentes et la transmission des normes à travers les générations.
thumb|right|Illustration de Cornelis van Haarlem, 1592 thumb|right|Adam, Ève et la femme-serpent à l'entrée de la cathédrale Notre-Dame de Paris La chute, aussi appelée histoire de la chute, ou chute de l'Homme, ou encore faute de l'arbre de la connaissance (en anglais fall of man), désigne le troisième chapitre de la Genèse, bien que le mot « chute » n'apparaisse pas dans le texte biblique.
Adam and Eve, according to the creation myth of the Abrahamic religions, were the first man and woman. They are central to the belief that humanity is in essence a single family, with everyone descended from a single pair of original ancestors. They also provide the basis for the doctrines of the fall of man and original sin that are important beliefs in Christianity, although not held in Judaism or Islam. In the Book of Genesis of the Hebrew Bible, chapters one through five, there are two creation narratives with two distinct perspectives.
Ève ( ḥawwā(h)) est un personnage du Livre de la Genèse, partie de la Bible. Dans ce texte, qui fonde les croyances juives et chrétiennes, elle est la première femme, mère de l'humanité. Présente également dans la croyance islamique, elle est mentionnée indirectement dans le Coran comme « l'épouse » d'Adam. Elle est nommée . Ève se dit en hébreu Ḥawwāh. Ce nom semble signifier « la vivante » ou « celle qui donne la vie » en lien avec ḥāyâ « vivre », issu de la racine sémitique ḥyw.
The Internet is a place made of worldwide interactions, and as such it is an environment of the World. Its technical specifications gather opposing views concerning relations to the World, which coincide nevertheless in the recognition of fundamental right ...