Un émetteur d’ondes radioélectriques est un équipement électronique de télécommunications, qui par l’intermédiaire d’une antenne radioélectrique, rayonne des ondes électromagnétiques dans l’espace.
Le signal transmis par ces ondes radioélectriques peut être un programme de radiodiffusion (radio, télévision), une télécommande, une conversation (radiotéléphonie), une liaison de données informatiques, une impulsion de télédétection radar.
Le contenu d’un émetteur radio varie donc énormément en taille, prix et conception, selon les applications, d’un simple « porte-clés » pour commander un portail, à une station de radiodiffusion d’un mégawatt, muni d’une antenne de plusieurs centaines de mètres comme l’émetteur d'Allouis.
Un « émetteur-récepteur » ou « transceiver » est un équipement combinant émetteur et récepteur pour assurer une liaison bidirectionnelle.
Un répéteur ou « relais » est un équipement combinant un récepteur et un émetteur pour propager une liaison sur une distance plus grande qu’un émetteur simple. Le répéteur utilise les mêmes bandes de fréquences pour l’émission et la réception. Dans le cas contraire, lorsqu’il utilise des bandes de fréquences différentes (cas des satellites par exemple), on parle de transpondeur.
Un émetteur peut être une installation autonome, ou au contraire un équipement intégré dans un système, par exemple dans un radar.
Cet article traite des aspects techniques actuels relatifs à l'émission radioélectrique, les liens et articles détaillés permettant de connaître les détails concernant chaque application.
Histoire des techniques d'émission radio
La technique de l’émission radio a beaucoup évolué au cours de l’histoire, depuis les émetteurs à étincelle, puis à ondes amorties, à l’apparition des tubes électroniques, puis des semi-conducteurs de puissance HF.
L’espace hertzien étant une ressource partagée, les fréquences, puissances et modulations utilisables par service sont réglementées et normalisées par les administrations :
mondialement par l’UIT et les World Radio Conferences pour les allocations internationales ;
par les administrations nationales pour les licences ou allocations de fréquence à l’intérieur des bandes et règles internationales, ou ne perturbant pas au-delà des frontières.