vignette|300px|Au début du XXIe siècle, les États-Unis (en jaune) sont la seule superpuissance du monde. La Chine (en rouge), l'Inde (en vert), l'Union européenne (en bleu) voire la Russie (en orange) ou encore le Brésil sont parfois également considérés comme de possibles superpuissances par certains spécialistes.
Le terme superpuissance désigne une nation dont l'influence économique, culturelle, politique et militaire est prééminente à travers le monde. Ainsi, une superpuissance est capable d’infléchir le cours des événements à l’échelle mondiale.
Les premiers pays qui ont été élevés au rang de superpuissance par la majorité des auteurs sont les États-Unis et l’Union des républiques socialistes soviétiques au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.
À la chute de l’Union soviétique en 1991, les États-Unis s'imposent comme la seule superpuissance, devenant pour des spécialistes une hyperpuissance. Avec les États-Unis, la plupart des observateurs considèrent la république populaire de Chine comme étant aujourd'hui une superpuissance (ou à un niveau très proche pour certains). Enfin, depuis les années 2000, la politique menée par la Russie cherche à redonner au pays le statut de superpuissance qu'avait l'Union soviétique.
vignette|300px|Les trois superpuissances selon en 1944 : Empire britannique en vert, États-Unis en bleu et URSS en rouge.
Le terme superpuissance apparaît pour la première fois en 1944 dans le livre intitulé Les superpuissances de , professeur de politique étrangère à l’université Columbia, et désigne des nations dont l’influence est très importante. L'auteur estime que trois États peuvent prétendre à ce rang : les États-Unis, l’URSS et l’Empire britannique.
Toutefois, les Britanniques, grandement dépendants des États-Unis lors de la Seconde Guerre mondiale, sortirent affaiblis par le conflit et ne purent suivre le rythme imposé par les deux autres puissances. La perte de leurs colonies et la crise du canal de Suez confirmèrent cette perte d'influence.