Le Landeron est une commune suisse du canton de Neuchâtel, située dans la région Littoral. Elle est la seule commune neuchâteloise riveraine du lac de Bienne. Bourgade médiévale fortifiée proche de la Thielle et du lac de Bienne, qui, aujourd'hui encore, se présente sous le même aspect qu'il y a plusieurs siècles. La ville du Landeron, fondée en 1325 par Rodolphe IV de Neuchâtel, centre d'une châtellenie, possédait sa propre organisation militaire. En 1449, elle conclut avec Soleure un traité de combourgeoisie qui l'oblige à fournir des soldats à cette ville. Elle doit en mettre aussi au service du comte de Neuchâtel. Hallebardiers, piquiers, couleuvriniers, arbalétriers sont fréquemment mobilisés. vignette|Vue aérienne (1962). Selon l'Office fédéral de la statistique, Le Landeron mesure ^CH-NE. % de cette superficie correspond à des surfaces d'habitat ou d'infrastructure, % à des surfaces agricoles, % à des surfaces boisées et % à des surfaces improductives. La commune est limitrophe de Cressier et Lignières dans le canton de Neuchâtel, et de La Neuveville, Gals et Cerlier dans le canton de Berne. Son altitude minimale est le lac de Bienne à 429 m et sa maximale se situe dans la forêt de Serroue à . Le nom Le Landeron est apparu pour la première fois en 1209, il a été mentionné dans des écrits du monastère bénédictin d'Erlach. Avant cela le groupe de maisons environnantes était appelé Nugerol. Seules de tout le canton de Neuchâtel, les communes du Landeron, de Cressier, de Lignières et d'Enges ne passèrent pas à la Réforme, créant ainsi un îlot catholique en terre protestante. De 1530 à 1562, le cas du Landeron et de sa région divise le comté de Neuchâtel et trouble les relations entre cantons suisses. Dans leur combat pour le maintien de leur foi, les habitants des deux communes peuvent compter sur le soutien de leurs combourgeois soleurois. L’identité landeronnaise, si particulière - châtellenie catholique dans un État protestant - remonte à ces années-là et à la protection de Soleure.