La théologie orthodoxe est l'ensemble de la doctrine et de la spiritualité de confession chrétienne orthodoxe résultant du symbole de Nicée, des sept premiers conciles et développée dans l'Empire byzantin par les théologiens et philosophes grecs au Moyen Âge comme saint Grégoire Palamas, et par les écrivains et poètes au en Russie, comme Vladimir Soloviev.
Les théologiens byzantins de langue grecque sont aussi ceux qui diffuseront l'apprentissage du grec en Italie de la Renaissance, notamment à l'occasion du Concile de Bâle-Ferrare-Florence-Rome.
Péages aériens (christianisme orthodoxe)
Selon la théologie orthodoxe, après la mort du corps l'âme reste consciente, vivante, et reste deux jours à errer sur la terre dans les lieux où elle a vécu. Le troisième jour, elle passe par les postes de péage : « Ainsi, pendant les quarante jours qui précèdent l’attribution à l’âme du défunt de ce qui sera son séjour provisoire jusqu’à la Parousie, les démons présentent tout ce qu’elle a pu commettre comme fautes durant sa vie terrestre ; son seul recours est alors le repentir qu’elle a manifesté pour les péchés qui lui sont reprochés, les bonnes œuvres qu’elle a accomplies durant sa vie terrestre et l'intercession de l’Église et des saints. La prière pour les défunts revêt ainsi, dès le moment de leur mort, une grande importance ; elle protège l’âme et la défend contre les entreprises des démons. »
L'existence des péages est cependant contestée par certains orthodoxes.
Ensuite, si l'âme parvient à passer les postes de péage elle se retrouve dans le Paradis, « ou le sein d'Abraham, dans ce "lieu de lumière, de rafraîchissement et de repos, où il n’y a ni douleur, ni larmes" mais où l’âme, au contraire, jouit en compagnie des saints d’un bonheur ineffable » ; cependant la béatitude des âmes « ne sera parfaite qu’au jour du retour du Christ et de la résurrection finale. » Si l'âme ne parvient pas à passer les postes de péage, elle se retrouve en Enfer,. Ou, plus précisément, ils sont la même expérience, sauf qu’ils sont perçus différemment par l’homme, selon l’état interne de l’homme.