vignette|L'ancien cimetière de Vesoul, France.
vignette|Cimetière irlandais, comté d'Offaly.
vignette|Cimetière finlandais, municipalité d'Nurmijärvi.
vignette|Le cimetière d'Upernavik, au Groenland. Le sol ne pouvant être creusé, les cercueils sont déposés en surface puis recouverts de pierres ou de ciment. Les tombes sont décorées avec des fleurs artificielles.
vignette|Cimetière musulman au coucher du Soleil à Marrakech, Maroc.
Un cimetière est un groupement de sépultures parfois attenant à un lieu de culte. Espace funéraire qui apparaît au Moyen Âge, il se distingue du champ funéraire préhistorique qui n'abrite pas de monuments, et de la nécropole antique qui est nettement séparée des lieux de culte.
Le mot cimetière, dont l'étymologie remonte au bas-latin cimiterium lui-même issu du latin classique coemeterium, ce mot venant du grec ancien , « dortoir, cimetière », appartient jusqu'au au langage des clercs pour désigner l'aire d'inhumation collective où gisent et dorment les morts dans l'attente de leur résurrection chrétienne, alors que le langage courant utilise celui d'aître (du vieux français aitre issu du latin atrium, qui désigne la cour intérieure d'entrée précédant l'entrée d'une villa romaine, d'où par extension le cimetière situé avant l'entrée de l'église). Il n'est donc guère étonnant qu'outre le "repos des morts", certains cimetières accueillent également celui des vivants lors de rites d'incubation.
Par extension, le cimetière désigne tout terrain public et sacré où, après une cérémonie, l’on enterre les morts d'un même groupe humain dans des tombes individuelles ou lignagères où leur souvenir est généralement signalé par un monument, des symboles ou des inscriptions. Le terme général de cimetière finit par englober celui de champ funéraire et de nécropole, où l’on peut trouver également ossuaires et columbariums.
Le culte des morts est considéré comme caractéristique de l'espèce humaine.