Le bombardement de Dresde eut lieu du au , selon les principes de la directive du ministère de l'Aviation du gouvernement britannique sur le bombardement de zone du , devenue avec l'USAAF la en 1943. Il détruisit presque entièrement la ville allemande de Dresde, dans le cadre d'un bombardement combiné en bomber stream. L'United States Army Air Forces (USAAF) et la Royal Air Force (RAF) utilisèrent des bombes incendiaires notamment à la thermite, l'emploi du phosphore étant lui discuté. Les bombes classiques et à retardement furent aussi utilisées. L'évaluation actuelle du nombre des victimes se situe autour de (dont identifiés).
vignette|Forteresses volantes B-17 de l'USAAF.
vignette|Bombardiers Avro Lancaster de la RAF.
Les services de renseignements occidentaux étaient arrivés à la conclusion que la Wehrmacht allait déplacer 42 divisions (un demi-million d'hommes) vers le front de l'Est, alors proche de la ville, et les services soviétiques avaient signalé d'importants mouvements de trains sur le centre de triage de Dresde (en fait, des trains de réfugiés fuyant l'avance de l'Armée rouge qui effectuait l'offensive Vistule-Oder). Les états-majors pensèrent que la ville servirait de nœud logistique pour ce transfert.
La ville ( en 1939) comprenait en effet plusieurs gares et centralisait des réseaux téléphoniques vitaux pour le front de l'Est ; en raison des circonstances, elle aurait été intégrée tardivement au projet opération Thunderclap en qui proposait originairement de frapper Berlin de manière décisive. Ce plan, qui n'a jamais été appliqué tel quel, rejeté comme irréaliste et « terroriste », conçu par les états-majors américain et britannique, proposait une intensification des bombardements jusqu'à , pour saper définitivement le moral des troupes allemandes. Attendant des effets déterminants du débarquement de Normandie, les Alliés avaient en effet été surpris par la résistance farouche des Allemands dans la bataille des Ardennes, du au .
La stratégie allemande faisait de l’ensemble des grandes villes sur le front de l’Est un rempart.
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Firebombing is a bombing technique designed to damage a target, generally an urban area, through the use of fire, caused by incendiary devices, rather than from the blast effect of large bombs. In popular usage, any act in which an incendiary device is used to initiate a fire is often described as a "firebombing". Although simple incendiary bombs have been used to destroy buildings since the start of gunpowder warfare, World War I saw the first use of strategic bombing from the air to damage the morale and economy of the enemy, such as the German Zeppelin air raids conducted on London.
vignette|Bombes montées sous un biplan Gotha G-V de la Luftstreitkräfte en novembre 1917. Le bombardement stratégique est un bombardement aérien qui a pour objet d'attaquer les structures militaires d'un ennemi, son complexe militaro-industriel et son économie en détruisant ses mines, ses usines, ses infrastructures. En détruisant ses villes, ses réseaux d'approvisionnement en vivres et les habitants civils, il vise aussi à saper le moral de la population en instaurant la terreur des bombes.
Les bombardements atomiques d'Hiroshima et de Nagasaki, ultimes bombardements stratégiques américains au Japon, ont lieu les et sur les villes d'Hiroshima () et de Nagasaki (). Hiroshima est le siège de la de la deuxième armée générale et le centre de commandement du général Shunroku Hata, et Nagasaki est choisie comme cible plutôt que la cité historique de Kyoto. Utilisant a posteriori le prétexte du rejet des dirigeants japonais des conditions de l'ultimatum de la conférence de Potsdam, les États-Unis souhaitent imposer au Japon sa reddition sans condition, l'éviction de l'empereur Hirohito et l'adoption d'un régime politique démocratique.