La musique bouddhique est la musique utilisée lors des rituels bouddhiques. Elle comprend divers aspects en vertu de la multiplicité culturelle et philosophique des variantes du bouddhisme. Elle se manifeste essentiellement sous la forme de récitations de sûtras ou de chants (mantra consistant fréquemment en la répétition du nom d'un bouddha ou du seul titre d’un sūtra, psalmodie, chant de gorge, etc.). Un accompagnement percussif n'est pas rare, de même que l'usage, entre autres, de trompe ou de hautbois. Il a pu toutefois exister une certaine méfiance vis-à-vis de la musique car dans le Gītassara Sutta, le Bouddha enseigna : Dans les pays ayant adopté le Theravada (Sri Lanka, Thaïlande, Cambodge, Myanmar, Laos), les textes sacrés en pali forment un répertoire universel dont les textes les plus prisés sont : Bouddha bhivadana (« Révérence du Bouddha») Tisarana (« Les trois joyaux ») Pancasila (« Les cinq préceptes ») Gautama Bouddha vandana (« Salutation au Bouddha ») Dharma vandana (« Salutation à son enseignement ») Sangha vandana (« Salutation à la communauté des nobles disciples) » Upajjhatthana (« Les cinq souvenirs ») Mettā bhāvanā (« Discours de la gentillesse ») Le Sri Lanka a par ailleurs une tradition percussive bouddhique sous la forme de l'ensemble Hêvesi déployé à l'occasion des célébrations, appelé aussi sinhârakkâra, il comprend un hautbois et deux tambours et sert autant dans le temple qu'à l'extérieur, lors de processions notamment. L'ensemble Kavikâra est depuis 1815 consacré aux rituels bouddhiques, notamment lors de l'exposition de reliques. Composé de chanteurs qui au besoin changent les paroles sacrées par des non-sens ou distordent leurs voix pour garder cette production musicale secrète, cet ensemble joue en même temps que le précédent, dans son ombre, et est formé de percussionnistes héréditaires jouant de deux tambours, de cymbale et de clochette. Dans le Mahayana, en Asie (Inde, Chine, Corée, Japon, Tibet, Bhoutan, Népal et Mongolie) ou en Occident, il existe diverses écoles.